Algérie

Les sociétés françaises doivent aller de l'avant dans leurs investissements en Algérie (De Charette)



Les entreprises françaises doivent aller de l'avant dans leurs investissements en Algérie (De Charette)
Les entreprises françaises établies en Algérie doivent ''aller de l'avant'' dans leurs investissements dans le pays et faire montre de détermination, a estimé le président de la Chambre de commerce franco-arabe, Hervé De Charette.
''Il ne faut pas céder ni à la panique, ni même à la peur. Il ne faut pas céder non plus à ce qui ferait une intention cachée de nos adversaires communs : créer entre Français et Algériens des ruptures'', a-t-il indiqué à l'APS, en marge d'une rencontre à Paris sur les perspectives énergétiques.
L'ancien ministre français des Affaires étrangères a, en revanche, souhaité que les évènements liés à l'attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine permettent aux deux pays ''d'aller de l'avant, de faire preuve de détermination, de s'organiser'' et que les entreprises françaises prennent les dispositions pour assurer la sécurité de leurs salariés en Algérie.
Il a, à cet effet, indiqué que la Chambre de commerce franco-arabe souhaite ''très vivement'' que dans cette perspective ''il n'y ait aucun ralentissement dans le développement des relations économiques franco-algériennes''.
Pour l'ancien chef de la diplomatie française, les entreprises installées en Algérie contribuent au développement du pays et que des deux côtés de la Méditerranée, il est ''très important que les échanges dans le domaine économique non seulement se poursuivent, mais, si c'est possible, s'amplifient''. ''Notre idée c'est qu'entre la France et l'Algérie, les relations économiques sont très importantes et doivent se développer'', a-t-il ajouté.
Laurence Parisot, présidente du Medef (Patronat français), avait affirmé après l'attaque terroriste de Tiguentourine à In Amenas, qu'il ''n'est pas question que les entreprises françaises quittent l'Algérie'', signalant que les quelques 500 entreprises françaises en Algérie avaient renforcé leur sécurité mais n'envisageaient pas de quitter le pays.
La France est le premier fournisseur de l'Algérie avec 15% du marché, devant la Chine (11%) et l'Italie (9,7 %). Par contre, la France est le quatrième client de l'Algérie (8,2 % des exportations algériennes).
Les échanges entre les deux pays ont atteint 12,8 milliards de dollars en 2008, puis ont reculé à 10,5 milliards de dollars en 2010 et conservé presque le même chiffre en 2011.
APS
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