Algérie

Les sociétés étrangères ne sont pas tenues de céder 30% aux Algériens : Un grand bémol au «nationalisme économique»



C'est de Washington, en marge de la réunion du printemps du FMI et de la Banque mondiale, que le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, a apporté cette précision de taille.

Evoquant le dispositif de régulation du commerce extérieur, dans un entretien accordé à l'envoyée spéciale de l'APS, le ministre a indiqué que les sociétés étrangères nouvellement créées étaient tenues de réserver 30% de leur capital à un partenaire algérien, en précisant que cette instruction n'a pas d'effet rétroactif pour les sociétés créées antérieurement. La précision est de taille et elle était attendue par les 1.600 sociétés étrangères déjà établies.

L'annonce de Karim Djoudi réduit en définitive de manière considérable la portée d'une mesure annoncée le 5 février dernier. C'est tout simplement un recul, puisque traduite en règlement par le ministère du Commerce, l'instruction d'Ouyahia prévoyait un effet rétroactif. Toute société étrangère « déjà immatriculée et exerçant dans l'activité des importations est tenue de se mettre en conformité avec la disposition sus-évoquée dans un délai qui ne saurait excéder le 30 septembre 2009 ».



Recul



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