Il est évident que cette option a été carrément rejetée par ladite coordination qui regroupe les représentants de l'ensemble des cités en préfabriqué, dont le plus gros est concentré dans les communes voisines de Chlef, Chettia et Oum Drou. La coordination l'a fait savoir dans un communiqué rendu public hier, dans lequel elle estime que l'aide en question est insuffisante et ne permet guère la construction d'un « logement décent », surtout pour les couches défavorisées dont un grand nombre occupe ce type de logement. Ceci d'autant que, selon les informations en notre possession, les bénéficiaires de l'aide doivent non seulement démolir leur ancienne habitation, mais aussi reconstruire selon les normes parasismiques.Le financement de l'opération sera assuré par la CNL en fonction de l'évolution des travaux, probablement en deux ou trois tranches. En conséquence, les sinistrés demandent l'octroi d'« une indemnisation de 100 millions de centimes » pour l'éradication de ce grand point.La coordination des sinistrés dénonce le fait que l'aide a été décidée unilatéralement, sans consulter les principaux concernés ni la commission instituée à cet effet après les émeutes qui ont secoué les communes de Chlef et de Chettia en avril 2008. « La commission dont nous faisons partie a été pourtant chargée par le ministre chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, de proposer les voies et moyens pour parvenir à une solution acceptable. Mais le gouvernement en a décidé autrement puisqu'il n'a pas attendu nos propositions pour arrêter une mesure qui est, du reste, irréalisable sur le terrain pour plusieurs raisons », indique le coordinateur des sinistrés, Mohamed Yacoubi. Il tient, par ailleurs, à signaler l'engagement du nouveau wali à tout mettre en 'uvre pour en finir avec une situation qui n'a que trop duré.
Posté Le : 16/02/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yechkour
Source : www.elwatan.com