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Les shebab perdent leur dernier bastion Somalie



Les shebab perdent leur dernier bastion                                    Somalie
Les shebab somaliens ont perdu, dans la nuit de vendredi à samedi, leur dernier gros bastion : la ville portuaire de Kismayo, favorable au commerce des armes et aux taxes imposées aux commerçants de la ville, générant des sources de revenus conséquents. Les insurgés islamistes, qui contrôlaient le pays depuis cinq ans, ont été obligés, suite à une offensive des troupes de l'Union africaine, de se réfugier dans des zones montagneuses au sud du pays. Cependant, ils ne reconnaissent pas leur défaite. Leur porte-parole, Ali Mohamed Rage, affirme qu'il s'agit d'un départ tactique et que « le pire est à venir ». Des analystes estiment qu'ils pourraient revenir à une tactique de guérilla et de terrorisme au c'ur de Kismayo et des grandes villes qu'ils ont dû fuir auparavant. Soit, la capitale Mogadiscio, Marka, Beledweyne, Baïdoa, Afgoye et Afmadow. A défaut de la guerre classique, les insurgés usent de leurs capacités de nuisance. Hier, les forces gouvernementales somaliennes et kenyanes, craignant d'éventuels pièges, ne sont pas entrées dans la ville « libérée ». En 2010, la force de l'Union africaine (Amisom), composée jusqu'ici, et pour l'essentiel, de troupes ougandaises et burundaises, avait évité la chute de Villa Somalia, à Mogadiscio, avant de reprendre la capitale, en août 2011, avec l'appui logistique de pays occidentaux, Etats-Unis en tête. L'arrivée des forces kenyanes en octobre 2011 a constitué un grand appui à l'Amisom. Ces dernières ont mené les étapes les plus importantes de la dernière offensive qui a duré trois jours. Elles ont indiqué, hier, qu'elles continueraient d'avancer vers la ville afin de prendre le contrôle des secteurs où les islamistes liés à al-Qaïda règnent en maîtres. Un député somalien, Mohamed Abdi Affey, a expliqué que son pays a, depuis les dernières élections, un gouvernement légitime et les efforts de pacification du Kenya visent à stabiliser tout le pays et à permettre au gouvernement national d'assurer le contrôle entier de son territoire.


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