Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a décidé d'une série d'évaluations au profit des SG des universités. La commission d'évaluation installée au niveau du département de Tayeb Bouzid entamera ses rencontres à partir du 6 octobre prochain.Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Après les recteurs et les directeurs des ?uvres universitaires, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a décidé de passer les secrétaires généraux des universités et leurs assistants sur la table d'évaluation.
«Vu le rôle important que joue le secrétaire général d'un établissement du supérieur pour assurer le bon déroulement de l'université et l'atteinte de ses objectifs, nous avons tracé un programme de rencontres d'évaluation avec les SG de toutes les universités du pays et leurs assistants », a expliqué Tayeb Bouzid dans un communiqué.
Ce travail, précise-t-il, sera mené par une commission d'évaluation installée au ministère et présidée par l'inspecteur général du ministère. Ils seront au total 50 secrétaires généraux des régions centre, Est et Ouest à devoir expliquer et défendre leur programme de travail annuel, les résultats obtenus au cours de l'année 2019 et les objectifs tracés pour l'année prochaine.
En effet, la commission d'évaluation doit se pencher sur le bilan du travail de l'année 2019 arrêté au 30 septembre 2019, le programme de 2020, en définissant les priorités et les objectifs tracés et les résultats attendus dans le cadre du budget de l'année 2020. Les concernés doivent également s'expliquer sur la situation financière de leurs établissements respectifs à la date de 30 juin 2019, et la situation des engagements prévisionnels au 31 décembre 2019.
A souligner que la commission d'évaluation du ministère de l'Enseignement supérieur na pas été installée uniquement dans le but de sanctionner les responsables des établissements sous tutelle défaillants mais aussi pour écouter leurs préoccupations. Tayeb Bouzid estime que «le travail de chacun doit être soumis à une évaluation pour s'arrêter sur les points négatifs, et ce n'est que comme ça qu'on peut améliorer les choses».
Lors de sa rencontre avec les directeurs des universités, au début de la rentrée universitaire, le ministre de l'enseignement supérieur a, en effet, souligné que «les rencontres d'écoute et d'évaluation que son secteur a lancées serviront à faire le point sur les points positifs enregistrés mais aussi pour faire le diagnostic des défaillances, pour pouvoir y remédier et les corriger notamment pour la rationalisation de la gestion et des dépenses dans le secteur».
S. A.
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Posté Le : 02/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salima Akkouche
Source : www.lesoirdalgerie.com