Les services techniques manquent de moyens: Le curage des avaloirs mené tardivement à Oran

Le maire a instruit, lors de la dernière session extraordinaire, les directeurs des douze secteurs urbains pour accélérer la cadence des travaux de curage des avaloirs avant l'arrivée des premières pluies de l'automne. L'opération de curage des avaloirs a accusé cette année un sérieux retard dans la commune d'Oran. Les travaux de curage et de désobstruction des égouts devaient être totalement achevés durant la saison estivale, en juillet ou en août, mais les services techniques de la mairie n'ont procédé à cette opération que depuis quelques semaines. L'opération ne pourra pas être achevée avant l'avènement des premières averses de l'automne en raison du manque terrible des moyens humains et matériels des services techniques des secteurs urbains. Les premières pluies de l'automne vont compliquer le travail des services techniques. Emportés par les eaux de pluie, les déchets qui jonchent le sol dans les rues et ruelles de la ville finiront leur course dans les avaloirs.

Ces déchets, une fois mouillés, forment une couche qui ne laisse pas filtrer la moindre goutte d'eau, et bonjour les dégâts ! L'incivisme des citoyens a sa part de responsabilité dans l'entassement des déchets dans les avaloirs. Même si le curage se fait, il est souvent fait de manière aléatoire. La fange enlevée à la main par les agents de la commune est souvent abandonnée sur la chaussée en attendant le passage des dumpers. Les odeurs nauséabondes engendrant des désagréments s'en dégagent à longueur de journée des amoncellements de gadoue. De nombreux habitants n'osent plus ouvrir leurs fenêtres au risque de voir ces odeurs s'infiltrer dans leurs demeures. «A quand le curage mécanisé des avaloirs?», s'interrogent de nombreux citoyens. Les premières précipitations de l'automne devront encore une fois mettre à nu les tares de l'opération de curage menée par cette collectivité locale. Il suffit en effet de quelques gouttes de pluie pour transformer toute la ville en un vrai bourbier. En un laps de temps, les pluies transforment les voies en véritables marécages.