Algérie

Les services de sécurité unissent leurs forces



Le ministère de la Défense nationale en collaboration avec les autres corps desécurité vient de lancer une bataille contreles réseaux de harragas. Outre la surveillancedes côtes du littoral, les investigationssont poussées pour démanteler lafabrication des chaloupes artisanales etles détruire.Le ministère de la Défense nationale en collaboration avec les autres corps desécurité vient de lancer une bataille contreles réseaux de harragas. Outre la surveillancedes côtes du littoral, les investigationssont poussées pour démanteler lafabrication des chaloupes artisanales etles détruire.
Le ministère de la Défense nationale ainstruit les corps de sécurité dont les gardes-côtes et la Gendarmerie nationale àredoubler de vigilance contre les réseaux de harraga. Le phénomène qui a dépasséle seuil de tolérance cet été est inscrit comme un fléau qu'il faut extraire à laracine.
Toutes les régions côtières, d'El- Tarf, Annaba en passant par Skikda, Jijel, Oranet Mostaganem sont actuellement passées au peigne fin à travers les patrouilleurs en mer et les ratissages effectués par les gardes-côtes. Les renseignementsdesservicesde sécurité sont arrivés à débusquerdes ateliers clandestins pour la fabrication de barques artisanalesen les mettant à disposition des"passeurs" et autres marchands de la traite humaine. Des éléments decette vasteenquête ont conclu que 40 % des "traverséesde la mort" sont constituées de ces embarcations.
C'estd'ailleurs ce qui a poussé le MDN à mettre des moyens plus intenses pour mettre fin à cesréseaux par le biais de contrôle et fouille des ports de pêche et les dépôts servantd'ateliers pour la rénovation des petits bateaux. Il est à noter qu'une commissioninterministériellea décidérécemmentde mettre sur pied un nouveaucahier de charges qui oblige les fabricantsde petites embarcations à avoir unnuméro de série actualisé avec de nouvelleslois dissuasives et répressives sur les délits d'association ou de coopérationpour immigrationillicite.
Les fabricants ou utilisateurs de ces petits bateaux risquentdes poursuites judicaires et uneradiation à vie du secteur de la pêche avec confiscation de l'embarcation. De plus, toutes ceschaloupes qui servent aux harragasseront systématiquement détruitesou incinérées conformément aux nouvelles dispositions prises par les autorités. De même que les enquêtes sur le financement de ces réseaux seront activéespour remonter les filières de passeurset l'argent qu'ils détiennent et quirésulte généralement decandidats à l'émigrationclandestine.
Cela dit, ces réseauxqui sont dans le collimateur des servicesde sécurité ne sont pas de simples "agents de la filière" de l'émigration clandestine. Des collusions avec d'autres bandes dunarco-trafic et dela traite humaine font partie de ce vaste réseau qui a commencéà prendre des proportions alarmantes. Les autorités algériennes sont surtout soucieuses de l'image que donne le pays à l'extérieur après avoirconstaté que lephénomène du "boat people"cher à despays en guerre dansl'Amérique centrale, n'a aucune similitudeen Algérie. Lefléau dela "harga" trouve d'autres causes chez les jeunes désemparés etvictimes du mal-être.enu
Le ministère de la Défense nationale ainstruit les corps de sécurité dont les gardes-côtes et la Gendarmerie nationale àredoubler de vigilance contre les réseaux de harraga. Le phénomène qui a dépasséle seuil de tolérance cet été est inscrit comme un fléau qu'il faut extraire à laracine.
Toutes les régions côtières, d'El- Tarf, Annaba en passant par Skikda, Jijel, Oranet Mostaganem sont actuellement passées au peigne fin à travers les patrouilleurs en mer et les ratissages effectués par les gardes-côtes. Les renseignementsdesservicesde sécurité sont arrivés à débusquerdes ateliers clandestins pour la fabrication de barques artisanalesen les mettant à disposition des"passeurs" et autres marchands de la traite humaine. Des éléments decette vasteenquête ont conclu que 40 % des "traverséesde la mort" sont constituées de ces embarcations.
C'estd'ailleurs ce qui a poussé le MDN à mettre des moyens plus intenses pour mettre fin à cesréseaux par le biais de contrôle et fouille des ports de pêche et les dépôts servantd'ateliers pour la rénovation des petits bateaux. Il est à noter qu'une commissioninterministériellea décidérécemmentde mettre sur pied un nouveaucahier de charges qui oblige les fabricantsde petites embarcations à avoir unnuméro de série actualisé avec de nouvelleslois dissuasives et répressives sur les délits d'association ou de coopérationpour immigrationillicite.
Les fabricants ou utilisateurs de ces petits bateaux risquentdes poursuites judicaires et uneradiation à vie du secteur de la pêche avec confiscation de l'embarcation. De plus, toutes ceschaloupes qui servent aux harragasseront systématiquement détruitesou incinérées conformément aux nouvelles dispositions prises par les autorités. De même que les enquêtes sur le financement de ces réseaux seront activéespour remonter les filières de passeurset l'argent qu'ils détiennent et quirésulte généralement decandidats à l'émigrationclandestine.
Cela dit, ces réseauxqui sont dans le collimateur des servicesde sécurité ne sont pas de simples "agents de la filière" de l'émigration clandestine. Des collusions avec d'autres bandes dunarco-trafic et dela traite humaine font partie de ce vaste réseau qui a commencéà prendre des proportions alarmantes. Les autorités algériennes sont surtout soucieuses de l'image que donne le pays à l'extérieur après avoirconstaté que lephénomène du "boat people"cher à despays en guerre dansl'Amérique centrale, n'a aucune similitudeen Algérie. Lefléau dela "harga" trouve d'autres causes chez les jeunes désemparés etvictimes du mal-être.enu


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