Algérie

Les services de contrôle absents...



Les services de contrôle absents...
Le phénomène du travail au noir a pris des proportions alarmantes ces dernières années en Algérie, une tendance encouragée par la défaillance des services de contrôle dépendant des inspections du travail. Les patrons se sont donc retrouvés maîtres des lieux et imposent leurs lois à des citoyens contraints de travailler pour assurer leur survie. Rares, en effet, sont les sorties inopinées des agents de contrôle au niveau des chantiers de construction, des cafés, des restaurants ou d'autres secteurs d'activités, ce qui permet aux employeurs de poursuivre leur «sale besogne» en toute sérénité. Une défaillance que tiennent à dénoncer les victimes de cette nouvelle forme d'esclavage. «Il est vrai que nul n'est censé ignorer la loi, mais un père de famille ou un jeune issu d'un milieu défavorisé ne peut rien faire. C'est à l'Etat d'imposer son autorité et veiller à appliquer la loi», s'indignent nos interlocuteurs. En dépit des annonces en fanfare des hauts responsables de l'Etat sur la nécessité de lutter contre ce fléau, il semble que beaucoup reste à faire pour venir à bout de cette situation qui «hypothèque» l'avenir des centaines de milliers de citoyens. Toutefois, les concernés insistent sur l'existence d'une volonté et une intervention «urgente» pour obliger ceux qui profitent du «laxisme» des services de l'Etat pour faire fortune, sans payer la moindre cotisation sociale à la Cnas, comme le stipule la législation en vigueur.


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