Les services de cardiologie et de chirurgie cardiaque n'ont jamais fermé CNMS

Suite à l'information donnée par l'APS et reprise par El Watan concernant la fermeture d'un service à l'hôpital Mohamed Amokrane Maouche, CNMS à Chevalley, pour «querelle entre professeurs», en marge d'une visite du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas, jeudi dernier, le Pr Bougherbal a tenu à préciser que contrairement à ce qui a été rapporté par la presse, son service n'est concerné «ni de près ni de loin» par ce contentieux.
«Le service de cardiologie situé au 1er étage fonctionne normalement et on ne m'a jamais demandé de quitter mon bureau», a-t-il ajouté, et de signaler qu'il s'agit plutôt du service de chirurgie cardiaque.
Contacté pour plus d'informations, le Pr Amrane, chef du service de chirurgie cardiaque au sein du même établissement, qui occupe le 3e étage dément catégoriquement l'information.
«Le service n'a jamais fermé et il n' y a pas de querelle de personnes. La nouvelle unité de 21 lits qui est effectivement prête et située au 2e étage, n'est qu'une extension pour le service de chirurgie cardiaque où l'on a déjà une trentaine de lits. Le ministre de la Santé a ordonné à la direction de l'hôpital son ouverture. Ce qui permettra de traiter encore plus de malades avec les quatre salles de blocs opératoires existantes. Les programmes opératoires se font le plus normalement et quand toutes les conditions au bloc opératoire sont réunies nous arrivons à faire 10 malades par semaine», nous a-t-il déclaré, et de préciser que pour demain deux malades sont programmés.
A noter que cette nouvelle unité de chirurgie cardiaque est prête depuis neufs mois. Selon une source proche du dossier, la direction de l'hôpital et le conseil scientifique ont décidé de transférer la chefferie de service de la chirurgie cardiaque au niveau de cette unité pour transformer les wbureaux du 3e étage en bloc opératoire, alors que le service dispose déjà de trois salles opératoires et d'une quatrième prête pour l'utilisation.
Le ministère de la Santé a déjà été saisi au sujet de ce dossier et une commission d'enquête a été dépêchée. La question sera donc tranchée prochainement en attendant la visite sur les lieux du directeur des structures de santé publique (DSS), chirurgien de profession, le Pr Abid qui pourra statuer sur les questions de normes également dans un établissement hospitalier.