Les sections CNES veulent une «réconciliation»

La coordination régionale ouest des sections CNES réunie avant-hier à l'université des sciences et de technologie « Mohamed Boudiaf » d'Oran (USTO) a lancé un nouvel appel au Conseil national du CNES et à son coordonnateur, M. Rahmani, pour la réunification des rangs du syndicat.

La coordination régionale ouest du CNES a proposé comme échéance à cette réunion «de réconciliation» , le courant du mois d'avril prochain. A ce propos, M. Mekaoui Mohamed, coordonnateur de la section CNES-USTO, n'a pas caché son étonnement face au peu d'écho qu'ont suscité les précédentes invitations de réunification adressées au Conseil national, même s'il s'est dit optimiste, cette fois-ci, pour l'avenir du syndicat dont « les valeurs de démocratie et de défense des intérêts de l'université et de l'enseignant restent des principes partagés par tous». Des valeurs, a-t-il dit, reconnues par la loi, à travers le droit à «un exercice syndical libre et indépendant», que la justice vient de confirmer une fois de plus en donnant gain de cause à la section de l'USTO dans l'affaire qui l'opposait à l'administration de l'université. Contacté par téléphone en février, au lendemain de la réunion de deux jours en session ordinaire du Conseil national, le coordonnateur national du CNES, M.Malik Rahmani avait écarté l'éventualité de la tenue, du moins prochainement, d'un congrès extraordinaire visant à réunifier les rangs du CNES. La réunification des rangs du CNES ne pourra se faire que dans le cas où « tout le monde se soumet aux résolutions du Conseil national issues du 3ème congrès, avait affirmé au Quotidien d'Oran, le coordonnateur national.

Pour rappel, le CNES traverse depuis 2006 une crise interne dont la conséquence directe a été la scission d'une vingtaine de sections sur un ensemble d'une cinquantaine que compte le CNES, qui ont formé ce qui est appelé aujourd'hui, la coordination des sections CNES.

A noter enfin que la coordination régionale ouest a également appelé, à l'issue de sa réunion de jeudi, les sections de Mascara et de l'ENSET d'Oran à renouveler leur conseils respectifs. Elle a également lancé un appel à la section de l'université de Bab Ezzouar, une des plus importantes de la région du centre, à faire de même. Les sections CNES de la coordination ouest ont également décidé de demander au recteur de l'université de Mascara le retrait immédiat d'une note controversée, faisant référence à «des instructions de la tutelle» et qui appelle la section CNES locale à veiller à ce que «le renouvellement de la section se fasse en présence de deux représentants du Conseil national.»