Algérie

Les secteurs urbains recensent le vieux bâti



52 immeubles menacent ruine à El Makari Une opération de recensement du vieux bâti a été entamée ces derniers temps par les services concernés des différents secteurs urbains. Un constat alarmant qui pose, en plus du danger que pourrait provoquer l’effondrement de ces vieilles bâtisses, concerne le devenir et le relogement d’un grand nombre de familles parmi celles qui y habitent. Ainsi, concernant le secteur urbain El Makari, 52 immeubles, datant de l’ère coloniale, menacent ruine, et sont principalement situés à Bel Air, l’Hippodrome et Saint Eugène. Certains de ces immeubles appartiennent à l’OPGI tandis que 10 autres sont la propriété de particuliers. Il est toutefois important de signaler que chaque immeuble abrite, en moyenne, plus d’une dizaine de familles. Suite aux effondrements enregistrés l’année dernière, certaines familles sinistrées ont été relogées, une partie au niveau des localités d’El Ançor et de Bousfer, le restant à Arzew. La même opération est menée dans le secteur d’Es Seddikia, où un nombre important de vieilles bâtisses menaçant ruine et comprenant des habitations et des locaux commerciaux, a été recensé.292 autres habitations abritant des dizaines de familles, sont réparties entre Carteaux, l’avenue d’Arcole et la rue du Commandant El Hamri. Le secteur urbain El Amir est lui aussi concerné. Dans ce secteur, 21 immeubles se trouvant dans un état de délabrement très avancé ont été recensés. Ils sont situés entre la rue des Aurès, la rue Jean Kraft, la rue Marcel Cerdan et la rue Cavaignac où l’effondrement partiel d’un immeuble qui n’a heureusement pas fait de victimes, a été signalé la semaine dernière. Du côté de Sidi El Houari, 109 immeubles menaçant ruine ont été recensés. Il s’agit de vielles bâtisses construites du temps de l’occupation coloniale et qui abritent encore de nombreuses familles. Les constats ainsi que les rapports établis doivent tenir compte, par une minutieuse et complète étude, du devenir de ces familles qui vivent un danger permanent tout en nourrissant l’espoir de trouver un jour, avec les autorités compétentes, une issue à un calvaire qui n’a que trop duré.


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