Algérie

Les sciences physiques crispent les candidats contrairement aux lettre



Les sciences physiques crispent les candidats contrairement aux lettre
à ConstantineNasser HannachiCe sont 15 746 candidats collégiens qui se sont présentés, hier, aux épreuves du brevet d'enseignement moyen (BEM) dans la wilaya de Constantine. Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour garantir le bon déroulement des épreuves attestent les autorités locales. Le coup d'envoi a été donné au lycée Ibn Badis du chef-lieu par les responsables du secteur. Parmi les postulants on compte 8 187 filles et 21 candidats libres. Les détenus sont au nombre de 214. L'académie a mobilisé 44 centres d'examen et 3 153 encadreurs, enseignants et observateurs qui veilleront au bon déroulement de cet écueil décisif pour rejoindre le palier du secondaire. Les premières estimations de la matinée sur les sujets proposés ont été diverses. Les thèmes sont puisés dans le programme scolaire dispensé en classe durant l'année scolaire. «Tout ce qu'on a étudié au collège nous a été donné. Les lettres arabes ne m'ont pas causé de problèmes contrairement aux sciences physiques qui ont été difficiles», avouera un candidat à la sortie d'un centre. A côté de lui, une candidate reconnaîtra cependant la facilité des deux épreuves de la matinée : «J'ai bien travaillé dans les deux disciplines. Celui qui s'est bien préparé ne trouvera pas de difficulté à répondre aux questions.» Dans l'après-midi, les candidats subiront les épreuves d'éducation islamique et d'éducation civique. «On pourra se rattraper dans ces deux matières pour combler les failles en physique», souligne le même candidat à la mine crispée. Par ailleurs, l'appréhension des postulants est manifeste quand on les a questionné sur les mathématiques : «C'est la matière ??reine'' et décisive. Une bonne moyenne est synonyme d'un passage quasi assuré.» Les postulants à Constantine sont exempts de la langue tamazight en attendant la «propagation progressive» de celle-ci, et surtout l'installation de son cadre pédagogique, absent au niveau de cette wilaya. Par ailleurs, il est à noter que la communication se distille à son minimum à l'académie de Constantine. Il faudra faire preuve de patience, par exemple, pour obtenir des données somme toute basiques relevant des statistiques relatives aux examens de fin de cycle, alors que la communication institutionnelle est le cheval de bataille du Premier ministre et des collectivités locales. La cellule de communication serait-elle en train de faire sa mue au grand dam de la presse 'N. H.




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