Les scarifications et les actes d'automutilation, pratiqués par les jeunes contre leurs corps, doivent être considérés comme des appels de détresse, pouvant conduire à des actes de violence, selon les résultats d'une étude sur le thème de «La violence et les jeunes dans la wilaya d'Alger».Le Pr. Rachid Belhadj, chef de l'unité médico-judiciaire de l'hôpital Mustapha Bacha à Alger, l'unité qui a réalisé l'étude, a indiqué, dans une déclaration à l'APS, que «les scarifications et les actes d'automutilation pratiqués par les jeunes contre leurs corps doivent être considérés comme des appels de détresse. Bien que maladroit ces appels incitent à l'ouverture du dialogue avec le jeune en mal de vivre». Ces jeunes qui s'automutilent et qui retournent la violence contre leurs corps, a-t-il expliqué, ont un «grand potentiel» de dangerosité et peuvent commettre des actes «très violents», car, a-t-il précisé, "ils ont perdus leur estime de soi". Le Pr. Belhadj a encore souligné que «la dangerosité augmente si le jeune est mal entouré», joutant que l'étude en question a démontré que les jeunes auteurs de violence à Alger n'utilisent plus les petits couteaux ou les canifs, mais, d'autres moyens très dangereux pouvant causer la mort ou des lésions mutilantes, (sabres, le fusil harpon, signal de détresse etc.)
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lnr-dz.com