Les salles de cinéma détournées de leur vocation à Chelghoum LaId

ça fait plusieurs printemps déjà que le cinoche est en deuil dans la ville de Chelghoum Laïd. Sous d'autres cieux, les salles de cinéma sont remises au goût du jour.Pas à Chelghoum Laïd, où les cinéphiles continuent de compter pour du beurre. Les amateurs des ?uvres cinématographiques pâtissent, depuis des dizaines d'années, de l'absence abyssale du moindre espace abritant le 7e art. Ses adeptes risquent de rester, encore de longues années, sur leur faim. Cela fait des décennies que les deux lieux ont baissé rideau, au grand dam des amoureux du 7e art. Celle de la cité des Martyrs s'est vu transformée en salle de boxe pendant de nombreuses années. Quant à celle du centre-ville, cela fait plus de 25 ans qu'on a érigé sur ses décombres une salle des conférences, qui demeure pratiquement fermée tous les jours de l'année.Ces deux endroits auraient pu être (pourquoi pas) restaurés et réaffectés à leur fonction initiale. Au moment où les salles de projection sont ressuscitées, ici et là, cela fait des décades que celles de l'ex-Châteaudun du Rhumel sont bel et bien mortes et enterrées.