Algérie

Les salafistes tentent de s'imposer encore une fois en sortant dans la rue



Les islamistes et autres salafistes ne comptent pas seulement les jours les séparant des prochaines élections législatives. Ils comptent également ne pas laisser passer l'occasion de la crise syrienne pour tenter de rebondir sur la scène politique nationale.C'est ainsi qu'ils ont participé en grand nombre hier à un rassemblement de protestation devant le siège de l'ambassade de Syrie à Alger, dénonçant «la répression faite par le régime de Bachar El Assad contre le peuple syrien».
La tentative de récupération par les salafistes n'est pas démentie par certains slogans scandés au cours de la protestation d'hier, slogans qui rappellent ceux scandés par les militants du FIS-dissous, au cours de la décennie noire.
D'autant plus que cela intervient peu de temps après la tentative de marche organisée par des «fidèles» de Ali Benhadj, numéro deux de l'ex-FIS, récemment, à partir de deux mosquées d'Alger, revendiquant «le départ de l'ambassadeur syrien en Algérie».
L'ex-FIS, fief des salafistes, «djaz'aristes», «khawaridje» et «djihadistes» de tous bords, avait fait la même chose avec le conflit armé en Libye, en s'empressant d'encourager les événements sanglants et tentant de s'attirer la sympathie des parties favorables à la «rébellion».
Au passage, les «émirs» de l'ex-FIS n'ont pas manqué de dénigrer la position officielle algérienne dans différents événements internationaux, dans le but aussi clair que celui des ambitions de Ali Benhadj et autres Abassi Madani (dont le fils Oussama compte parmi les actionnaires de la très controversée chaîne de télévision Al Magharibia.
Leur objectif est de tirer au maximum profit de «l'effervescence» au plan international, en se positionnant du côté de «puissances» et montrant de l'index l'Algérie pour tenter de faire retourner celles-ci contre leur pays.


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