Algérie

Les «Sages» au Proche-Orient : Réglons le conflit israélo-palestinien



Jimmy Carter, l'ancien président américain, Mary Robinson, l'ex-chef d'Etat irlandaise, Lakhdar Brahimi, l'ancien secrétaire général adjoint de l'Onu, Ela Bhatt, la militante indienne pour les droits des femmes, le groupe des «sages» qui appelle  à  des actions urgentes pour instaurer la paix au Proche-Orient et  œuvre pour la fin des conflits dans le monde, étaient hier chez le roi Abdallah II de Jordanie qui est convaincu que  «la région et le monde payeront le prix de l'échec dans les efforts de paix».«Il faut une action de tous pour parvenir à  la solution de deux Etats israélien et palestinien» et  «obtenir la sécurité et la stabilité» au Proche- Orient, dit-il. La solution, à  ses yeux, réside dans le règlement définitif du conflit palestino-israélien. Le président syrien Bachar al Assad qui accuse ouvertement le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu de «rejeter la paix»Â  soutient  que seule une paix juste et globale permettra  la sécurité et la stabilité au Proche-Orient. La délégation qui devra se déplacer à  El Qods  et à  Ramallah dans les territoires palestiniens, s'est déjà rendue à  Ghaza, au Caire et à  Damas. Lors de cette tournée, le groupe des «Sages» tentera de convaincre Israël de lever le blocus imposé à  la bande de Ghaza et mettre fin à  sa politique de colonisation pour relancer les négociations directes, car les «gens sont fatigués après deux décennies de négociations».  En s'adressant aux Etats-Unis et le quartette qui parrainent le processus de paix, Mary Robinson leur demande s'ils «veulent vraiment parvenir à  une solution». Lakhdar Brahimi rappelle aux Palestiniens une évidence. Sans unité palestinienne, les négociations qu'ils mènent avec les Israéliens, n'aboutiront à  rien leur dit-il, invitant Hamas et Fatah se réconcilier. Jimmy Carter juge insuffisants les efforts déployés par l'actuelle administration américaine. «Aucune des personnes que nous avons rencontrées ne pense que les négociations vont aboutir», dit-il.


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