Algérie

Les rues meurent



La rue, un espace qui peut s’étendre sur quelques mètres de large et quelques pâtés de maisons de long. Un espace tant désigné comme école et porteur de grands noms : du savant au martyr, passant par les hauts gradés de l’armée et les appellations poétiques. Cet espace raconte toute une vie passé, présent et future.
A Tlemcen, comme partout en Algérie, les rues, les ruelles et les derbs tissent toute l’histoire de la ville comme des mailles de filet et constituent ainsi la richesse du patrimoine de la ville.
Ces temps ci, ces rues sont devenues le théâtre de toute folie possible, l’espace de création sans fin. Il se peut que les bordures de la rue deviennent une façade commerciale pour toutes sortes de marchandises (vêtements, aliments et autres chose) au point que les gens ne peuvent plus marcher sur les trottoirs. Il se peut aussi que la rue se métamorphose en décharge publique de jour comme de nuit, et le gens jettent toute sorte d’ordure (liquide et solide). Elle est même devenue, dans certaines villes, un parking pour lourd et léger. Et le comble est l’image d’un tas de sable ou de ciment préparé, sur les bords ou en plein rue, servant à retaper une maison sans se dire que l’on est sur le point de taper la rue.
Tout le monde crie, la sonnette d’alarme est tirée :
Halte ! Nos Rues Meurent ! Faisons plus attention !



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