Algérie

Les rounds se suivent et se ressemblent Maroc-front Polisario



Les rounds se suivent et se ressemblent                                    Maroc-front Polisario
Seuls « acquis » : une visite de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, à la mi-mai, au Sahara occidental et dans les pays de la région, deux nouveaux rounds de dialogue, en juin et juillet prochains en Europe, une participation à deux séminaires organisés par le Bureau du Haut Commissaire pour les refugiés qui pourraient avoir lieu en juin et octobre 2012, l'un sur le rôle de la femme et l'autre sur la signification de la tente dans la culture hassaniya, la confirmation des mesures de confiance (visites familiales notamment) et une timide discussion sur le corps électoral et les mécanismes d'autodétermination. « Chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir », relève M. Ross, précisant qu'elle a organisé ces pourparlers pour deux raisons, l'une pour « trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental », l'autre pour « poursuivre les discussions sur le déminage, les ressources naturelles et l'environnement, sans préjudice au statut définitif du territoire ». Les Sahraouis, qui commencent à perdre patience, demandent au Conseil de sécurité d'« assumer » ses responsabilités. « Il est inacceptable que le Maroc continue, par ses atermoiements et man'uvres, à tourner le dos à l'avènement d'une paix juste et durable qui assure au peuple sahraoui le droit de décider librement de son destin et permet aux peuples du Maghreb de construire un ensemble démocratique, prospère et stable », déclare Khatri Addouh, le chef de la délégation sahraouie, estimant que « la consultation du peuple sahraoui sur son devenir est un passage obligé pour toute solution juste, crédible et durable » de ce conflit qui dure depuis 1975. Autres questions soulevées par le Front Polisario, la situation des droits de l'homme dans les Territoires sahraouis occupés, le libre accès pour les ONG, la presse et les observateurs internationaux, la répression contre les citoyens sahraouis sans défense, la libération des prisonniers politiques détenus dans les geôles marocaines. Pour Addouh, « le silence de l'ONU devant les exactions commises par les forces d'occupation marocaines au Sahara occidental est inadmissible ».


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