Algérie

Les roquettes du désespoir face à la machine à tuer israélienne



A 14 heures, le 29 décembre 2008, un rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza est organisé à Oran dans l'une de ses places centrales à proximité de l'Hôtel de Ville et de l'Opéra. Il est l'initiative de quelques universitaires et de fonctionnaires.

Ce rassemblement peu fourni, bien qu'il ne soit pas à la hauteur de la deuxième métropole urbaine du pays, a le mérite de marquer publiquement le soutien aux Palestiniens de Gaza et de dénoncer la violence israélienne qui s'abat sur cette portion des territoires palestiniens. Contacté par des collègues, j'ai pu à l'occasion d'un séjour dans ma ville natale participer avec beaucoup d'émotion à cette manifestation. Je voudrais prolonger mon engagement en livrant ma réflexion sur la question palestinienne et l'impasse dans laquelle elle se trouve.

L'opération « Plomb durci » menée par Israël sur la bande de Gaza confirme, de façon éclatante, le refus des Israéliens à choisir la solution politique au problème palestinien. Mais cette violence israélienne ne fut possible que parce qu'elle se trouve confortée par le silence de nombreux régimes arabes et se déroule sous le regard impuissant, voire complice de la communauté internationale. Face à des lanceurs de roquettes qui expriment leur désespoir, la redoutable machine à tuer israélienne a fait plus de 350 morts et 1500 blessés, femmes et enfants compris, en trois jours, détruisant d'importantes infrastructures socio-économiques et éducatives, plongeant ainsi la bande de Gaza dans un chaos qui aggrave encore plus ses innombrables difficultés.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Vigal Palmor, ose parler d'enfer pour les Israéliens et pousse la plaisanterie jusqu'à dire que les extrémistes sont en train de saboter le processus de paix. Le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner, justifie l'action des militaires israéliens par cet éternel besoin de sécurité pour les Israéliens face à un adversaire qu'il qualifie de féroce qui ne veut pas la paix. Essayons de rappeler les processus de colonisation/appropriation/enfermement du territoire palestinien pour montrer le peu de crédit que l'on peut accorder aux déclarations de ces deux représentants du gouvernement israélien. Les questions démographiques et territoriales sont essentielles dans une première analyse.



La question démographique,
au c?ur du conflit israélo-palestinien



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