Les riverains se plaignent de l'invasion des moustiques

Ils craignent une aggravation du phénomène, surtout à l’approche de la saison des grandes chaleurs. Il faut dire que cette rivière, qui passe au milieu de l’agglomération, sur une longueur de cinq kilomètres, constitue un véritable déversoir des eaux usées provenant d’unités industrielles et des habitations riveraines.L’absence de stations de dépollution en amont de ce cours d’eau n’a fait qu’aggraver les choses, dans la mesure où les eaux usées sont déversées directement dans la nature. Il existe certes une station d’épuration sur l’une des bergers du Cheliff, mais celle-ci ne traite que les rejets du réseau d’assainissement de la commune de Chlef. De grande dimension et réalisée par des Chinois, cette dernière a permis quand même d’atténuer la pollution de cette rivière. Ce sont quelque 13 000 mètres cubes d’eaux usées qui sont traités quotidiennement par cette unité qui a coûté 200 milliards de centimes. À quelques semaines donc du début de l’été (Chlef étant connue par son climat extrêmement chaud), les habitants sollicitent, une nouvelle fois, les autorités locales pour se pencher sur ce problème qui leur cause beaucoup de désagréments.