Algérie

Les révélations de Hannachi



Je suis à 99% partant de la JSK », tel est le principal aveu de Hannachi lors d'un point de presse improvisé devant les vestiaires de son équipe. Hannachi a déclaré être fatigué et surtout « outré par le plan ourdi contre son équipe à tous les niveaux » sans pour autant situer réellement les commanditaires et les tenants de ce plan diabolique visant la JSK. Il a déclaré qu'il avait saisi toutes les autorités compétentes, y compris le président de la République, pour les démasquer. Il dénonce aussi le deux poids deux mesures des autorités et de l'Etat qui recrute pour certains clubs. « Il n'est pas normal que ce soit le gouvernement, par le biais d'un ministre, qui recrute pour l'ESS, que ce soit Sonatrach qui paie les transferts et qu'un autre représentant de l'autorité use de l'argent public pour recruter tous azimuts, pendant que la JSK, qui a remporté deux titres de champion, n'obtient aucun sou », dénonce Hannachi avant d'ajouter : « L'ENTV n'a à ce jour versé aucun centime de droit de retransmission à la JSK sur les 15 matchs de coupe d'Afrique disputés. Et à raison de 7 millions de dinars par match je vous laisse faire le compte. Un argent qui aurait pu me permettre aussi de recruter. »En fait, Hannachi qui croit encore aux chances de qualification de son équipe, n'a toujours pas apprécié le fait que l'on ait écarté son équipe de la cérémonie de la dernière finale de coupe d'Algérie remportée par la JSMB face au WAT. « Dans tous les pays du monde, un trophée est remis au champion suivi d'un chèque. Ce n'est malheureusement pas le cas chez nous », dira-t-il encore. Hannachi soutient que l'Etat algérien se doit de soutenir le sport et surtout les équipes engagées dans une compétition internationale, comme le WAT qui draine les grandes foules derrière lui. Hannachi débordera même du cadre sportif en voguant sur celui du politique : « La Kabylie est pauvre et a besoin surtout de sérénité et de stabilité pour lesquelles la JSK a grandement contribué dans les moments les plus difficiles traversés par le pays et la région. Maintenant, si je ne suis plus crédible, je préfère partir plutôt que de supporter cette injustice et cette hogra dont fait l'objet mon club. »


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