Les retraités priés de patienter Actualité : les autres articles

Le traitement de la question relative à la revalorisation des retraites a été ajourné.
Le gouvernement et ses partenaires, ayant pris part à la 14e tripartite, ont décidé de confier ce dossier à une commission qui se chargera d'examiner les possibilités d'augmenter le taux de cotisation de la branche retraite pour assurer des recettes supplémentaires à la Caisse nationale des retraites (CNR). «Nous avons décidé, au sein de la tripartite, d'examiner la possibilité de relever les cotisations sociales destinées à la caisse de retraite, pour que celle-ci puisse améliorer le niveau des retraites à l'avenir», explique le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Cette décision est dictée, ajoute-t-il, par le souci «de ne pas mettre en danger l'équilibre de la CNR et le budget de l'Etat». «Aucun retraité ne touche moins que 75% du SNMG», dit-il, estimant que le gouvernement a promis à ses partenaires de faire «un geste de solidarité» envers les retraités. «L'augmentation du SNMG signifie aussi 20% de plus pour les petites retraites indexées sur le SNMG », explique-t-il.
Ahmed Ouyahia précise aussi qu'il n'y aura pas de réduction de l'IRG pour les retraités car ils ont bénéficié en 2010 d'une baisse des charges fiscales. Il annonce l'augmentation de la part de la fiscalité pétrolière versée dans le Fonds national de réserves des retraités, qui passera de 2% à 3% à partir de 2012. «Mais cela n'est pas durable. Un jour, il n'y aura plus de fiscalité à donner pour les retraités. La bataille de la retraite est une bataille planétaire», lance-t-il.