Les travailleurs
des Moulins d'Oran, affiliés au groupe Eriad
Sidi-Bel-Abbès, ont organisé hier un sit-in devant le siège de la SGP Cegro
pour revendiquer le versement des indemnités au titre de l'impact social tel
que stipulé dans l'accord collectif.
Ils sont 75 nouveaux retraités qui ont cessé
d'activer après avoir signé des actes notariés avec leur employeur qui stipule
clairement que ce dernier est tenu de leur verser les 3 mois de salaires
impayés, de régulariser leur situation vis-à-vis de la sécurité sociale en assainissant
les cotisations et enfin le versement de l'impact social de départ, pour lequel
11 milliards de centimes ont été débloqués. Cet accord prévoit que les
bénéficiaires soient entièrement régularisés avant juin 2010.
Ce qui irrite ces nouveaux venus dans le monde
précaire de la retraite, en plus de l'attente qui a duré une année et sans
aucune promesse, est le fait que leurs homologues, au nombre de 200, qui
exerçaient au niveau des filiales de Ouled Mimoun,
Saïda, Mascara, ainsi que la direction générale du groupe, ont été régularisés.
Pourtant, au plan financier, les 20 cadres de la direction générale du groupe
ont bénéficié d'une enveloppe globale de 5 milliards.
Notre source, un ancien syndicaliste, rappelle
que c'est grâce à leur travail de sensibilisation que des travailleurs ont
consenti à partir en retraite afin d'alléger l'asphyxie financière que
subissait l'entreprise. Il indique que le départ en retraite de ces 75 agents a
permis d'alléger la masse salariale de 66%, ce qui a permis de procéder à
l'augmentation des salaires du personnel de 20%.
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Posté Le : 04/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com