Algérie

Les retards du pont affectent la voie d'évitement



Le désengorgement de la ville de Chlef n'est pas pour demain à cause du retard dans la réalisation d'un pont sur la nouvelle voie d'évitement de l'agglomération, qui mène vers le nord de la wilaya à partir de la RN 4 et du marché de gros des fruits et légumes. La Direction des Travaux Publics y a lancé, depuis 2007, une opération de réalisation d'une route à double voie qui dessert également l'aéroport international Aboubakr-Belkaïd. Cependant, le projet sur lequel on fondait beaucoup d'espoirs enregistre des lenteurs considérables, comme nous avons pu le constater lors d'une visite sur les lieux. Le marché a été confié à l'entreprise publique SERO EST de Batna pour un coût de 34 milliards de centimes. Il devait être exécuté dans un délai de 14 mois à partir de la date du lancement des travaux, soit le 2 décembre 2006. Or, ce délai a été largement dépassé puisqu'il atteint 34 mois au bout desquels on n'a réalisé que les supports en béton, le reste de la structure est, semble-t-il, bloqué par les retards dans la livraison des poutres métalliques de l'usine d' Annaba. C'est du moins l'explication avancée par la DTP pour justifier une telle défaillance. Cependant, sur le terrain, c'est tout le chantier qui est mis en « veilleuse » et rien n'indique que la situation va évoluer positivement. Seuls quelques ouvriers s'affairent autour de menus travaux et le gros du projet est laissé à l'abandon, ce qui hypothèque sérieusement la mise en service de la nouvelle voie d'évitement. D'une longueur de trois kilomètres, celle-ci a été totalement achevée et réceptionnée après la fin de la seconde tranche dont les travaux ont été réalisés par l'entreprise spécialisée Boufradji.


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