Algérie

Les retards dans la réalisation des projets épinglés



La première session ordinaire de l'année 2021 de l'APW, tenue mercredi 31 mars, n'a pas dérogé à la règle, en reprenant quasiment les mêmes remarques et interventions au sujet de certains projets qui, entravés par des difficultés, n'avancent pas. Pratiquement, tous les dossiers abordés présentent des retards et des blocages. Et ils sont nombreux qui préoccupent de par leur impact non seulement sur le développement local d'une manière générale, mais aussi et surtout sur la vie du citoyen en particulier. Si les débats se sont orientés, contexte oblige, sur les zones d'ombre et les réalisations dont elles ont bénéficiées, le P/APW a tenu à réagir à l'intervention d'un élu qui se plaignait de l'insuffisance des montants alloués à ces programmes. "Ce sont des financements locaux, prélevés sur des programmes du FFCL, du fonds de wilaya, des PCD", a-t-il lancé, en rappelant qu'il n'y a pas eu un fonds spécial pour le financement des opérations destinées aux zones d'ombre. Au-delà de cette remarque, ces zones, au nombre de 238, ont eu leur part de ces programmes de développement en bénéficiant de 678 opérations, dont 181 ont été financées, selon les données présentées. D'autres intervenants se focalisent sur les multiples obstacles qui bloquent la livraison des projets d'envergure inscrits à la réalisation dans la wilaya de Jijel. On s'est d'ailleurs interrogé sur le sort réservé aux forêts récréatives, à l'hôpital de 60 lits de Ziama Mansouriah, à la fameuse pénétrante Djen Djen-El-Eulma et au troisième pôle universitaire de Tassoust ainsi qu'aux ZET, pour ne citer que ces projets présentant tous des retards.Si pour la pénétrante à l'autoroute Est-Ouest le contexte est tout autre, tout simplement parce qu'elle ne dépend d'aucune volonté locale, le reste des autres projets, c'est la faiblesse des entreprises réalisatrices qui reste la principale cause des retards dans la réalisation des projets. C'est le cas du pôle universitaire d'El- Aouana, en chantier depuis 2014, qui risque carrément le gel si l'option de la résiliation du contrat de sa réalisation est retenue à cause du faible taux d'avancement des travaux. L'hôpital de Ziama Mansouriah, dont le taux de réalisation est à 85%, n'est pas mieux loti, dans la mesure où les quelques travaux secondaires qui restent à accomplir peinent à être achevés. Pour les forêts récréatives, certaines sont abandonnées et d'autres risquent de ne jamais voir le jour eu égard aux entraves qu'elles rencontrent. De nombreux autres projets, certes, de moindre envergure, mais d'une grande importance pour le développement de la wilaya, ont été abordés par les élus. Pour des raisons liées à l'électricité ou à des lenteurs d'ordre purement bureaucratique, ces projets sont souvent bloqués. À la fin des travaux de cette session, plusieurs recommandations en rapport avec le développement de plusieurs secteurs ont été retenues.
Amor Z.


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