Algérie

Les résultats de la commission mixte algéro-tunisienne sont un jalon de plus pour renforcer la coopération bilatérale


Les résultats de la commission mixte algéro-tunisienne sont un jalon de plus pour renforcer la coopération bilatérale
Le chef du gouvernement tunisien Habib Essid a déclaré que les résultats de la commission mixte algéro-tunisienne tenue, récemment, à Alger constituent un "jalon de plus" pour renforcer le processus de coopération bilatérale au service des aspirations des deux peuples frères.Dans une allocution prononcée lors de la réception organisée lundi soir par l'ambassade d'Algérie à Tunis à l'occasion de la commémoration du 61e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le chef du gouvernement tunisien a salué l'Algérie, gouvernement et peuple, pour son soutien à la Tunisie dans sa démarche visant à renforcer le processus démocratique et les relations de coopération bilatérale.M. Essid a souligné la qualité des relations fraternelles et historiques liant les deux pays, saluant les réalisations accomplies par l'Algérie dans divers domaines notamment politique et économique sous la direction du président de la République Abdelaziz Bouteflika.Le chef du gouvernement tunisien a par ailleurs rendu hommage à cette occasion à la mémoire des martyrs de la Révolution algérienne qui a balisé la voie vers l'indépendance et la liberté.M. Essid a rappelé que la révolution de novembre restera gravée dans la mémoire du peuple algérien mais aussi dans celle des peuples de la région car elle marque le commencement de la résistance contre l'injustice et l'oppression qui aura permis à l'Algérie de faire entendre sa voix à travers le monde et auprès des peuples ployés sous le joug colonial.L'ambassadeur d'Algérie à Tunis Abdelkader Hadjar avait précisé dansson intervention que la révolution de novembre 1954 avait pour objectif la libération du peuple algérien du joug colonial français. Le Maroc et la Tunisie ayant alors recouvré leur indépendance, le colonisateur pensait se consacrer à l'Algérie croyant pouvoir étouffer la révolution, a-t-il soutenu.Rappelant le soutien du Maroc et de la Tunisie à la Révolution algérienne, M. Hadjar a souligné que la majorité des bases de la Révolution se trouvaient au niveau des zones frontalières de ces deux pays. Tunis fut également le siège du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), a-t-il soutenu.Après sept ans et demi de lutte ardente, la Révolution algérienne triomphe du colonialisme français et le 18 mars 1962 le chef du GPRA, Youcef Benkhada annonce la cessation, le 19 mars 1962, des hostilités entre l'armée de libération nationale(ALN) et les forces coloniales françaises, a ajouté l'ambassadeur algérien.Par ailleurs, M. Hadjar a affirmé que les relations algéro-tunisiennes ont atteint un "niveau d'excellence" à la faveur des conventions signées entre les deux pays dont celles conclues à Alger en septembre dernier lors de la réunion de la commission mixte.Il a souligné dans ce contexte les relations de coopération entre les deux pays en matière de lutte antiterroriste et d'échange d'informations en vue d'éradiquer ce fléau.L'ambassadeur a saisi cette occasion pour présenter les félicitations de l'Algérie à la Tunisie pour le prix Nobel de la paix, ainsi qu'au quartette du dialogue national qui a emprunté la bonne "voie".


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