Le développement des exportations hors hydrocarbures en Algérie se
pose plus que jamais comme une nécessité absolue compte tenu de la
situation présente mais surtout future des équilibres financiers du pays.
Les recettes en devises tirées des exportations des hydrocarbures
(pétrole et gaz) ne seront plus, selon les prévisions les plus optimistes,
en mesure de couvrir à terme les importations nécessaires du pays
sans compter le remboursement de la dette actuellement rééchelonnée.
Selon certaines études (Ecotechnics, 1996), il faudrait que les
exportations hors hydrocarbures croissent à un rythme de 15 % par an
en moyenne entre 1995 et 2010 pour pouvoir assurer un taux de
croissance du PIB de l'ordre de 5 % par an. Ce qui est considérable
compte tenu des efforts à accomplir. Un tel taux de croissance n'a été
réalisé sur une aussi longue période que par la Corée du Sud.
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Posté Le : 24/04/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Boutaleb Kouider
Source : Les cahiers du CREAD Volume 12, Numéro 41, Pages 39-46 1997-09-17