Pourquoi les ressources phytogénétiques sont importantes ?
Les plantes sont vitales pour le développement de la société humaine. Elles sont la clé de la sécurité alimentaire, nous fournissant les céréales et d’autres aliments, en plus de nourrir les animaux qui produisent le lait, la viande et les œufs et fournissent une puissance de traction aux agriculteurs.
Les ressources phytogénétiques fournissent non seulement les matériaux nécessaires à la reproduction de nouvelles variétés par les moyens de sélection ou par la biotechnologie, mais servent également de tampon pour prévenir les évolutions néfastes de l’environnement.
1. Situation Actuelle
De part son immensité, le territoire algérien couvre des zones de climat très variées. Couvert de montagnes, de plateau et de plaines, sillonné de multiples cours d’eau, parsemé de lacs, tapissé de steppe, de désert et de forêts, ses conditions naturelles favorisent le peuplement et la reproduction de végétaux dont un grand nombre d’espèces rares et précieuses.
L’Algérie est l’un des pays les plus riches en ressources végétales, en effet on compte pas moins de 3 200 espèces, réparties dans trois grandes formations végétales : la forêt, la steppe et la végétation, on considère que 640 sont rares et menacées et 168 espèces comme endémique spécifique à l’Algérie ( Quezel- Bounaga) 1974, à protéger absolument parce que les milieux naturels subissent des dégradations aux causes multiples (développement des routes et des infrastructures, urbanisation, incendies, déboisement, défrichement et labours en écosystèmes fragiles, érosion des sols, surpâturage, sécheresse prolongée, et l’exploitation anarchique.
Ceux-ci dit que pour actualiser nos données concernant la flore algérienne, l’inscription d’une étude scientifique est indispensable.
2- Plantes Médicinales
Aimer La Nature C’est Rendre Grâce A Ses Plantes Qui Guérissent
Les plantes médicinales sont non seulement de gracieux symboles, mais elles nous offrent également de précieux enseignements, ce sont de précieuses pharmacies naturelles que la Providence ait établies sur cette terre pour prévenir nos maux ou pour les guérir. De même les remèdes homéopathiques sont préparés avec des plantes cueillies à l’état sauvage ; ce ci dit que les plantes médicinales étaient l’une des seules sources de guérison des maladies.
Une enquête a été lancée en 1995 par la Direction Générale des Forêts pour la reconnaissance des plantes médicinales par les herboristes et achabines au niveau des conservations des forêts et des parcs nationaux et nous somme arrivés à inventorier 132 espèces. Cette enquête est en cours d’actualisation.
3- Législation:
Textes règlementaires en matière de préservation de la flore :
la loi n°84-12 du 23 juin 1984, portant régime général des forêts ;
la loi n° 03-10 du 29 juillet 2003, relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable ;
Ordonnance n° 95-03 du 19 Chaâbane 1415 correspondant au 21 janvier 1995 portant approbation de la convention sur la diversité biologique, signée à Rio de Janeiro le 5 juin 1992
le décret n° 82-440 du 11 décembre 1982 portant ratification de la Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles, signée à Alger le 15 septembre 1968 ;
le décret n°85-12 du 07 mai 1985 portant adhésion de l’Algérie à la Convention internationale pour la protection des végétaux.
décret n° 82-439 du 11 décembre 1982 portant adhésion de l’Algérie à la convention relative aux zones humides d’importance internationale, particulièrement comme habitats de la sauvagine , signée à Ramsar (Iran) le 1er février 1971 .
Le protocole de coopération entre les pays d’Afrique du nord en matière de lutte contre la désertification (ratifié par décret n° 82-437 du 11 décembre 1982)
La Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction (décret n°82-498 du 25 décembre 1982 portant adhésion de l’Algérie à la convention)
Le Protocole relatif aux aires spécialement protégées de la Méditerranée (ratifié par décret n°85-01 du 05 janvier 1985)
La Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (décret présidentiel n°93-99 du 10 avril 1993 portant ratification de l’Algérie)
La Convention sur la diversité biologique (Ordonnance n°95-03 du 21 janvier 1995 portant approbation de la convention)
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (décret présidentiel n°96-52 du 22 janvier 1996 portant ratification de la Convention)
Le Protocole relatif aux aires spécialement protégées de la diversité biologique en mer Méditerranée (Signée le 10 juin 1995)
le décret n°82-498 du 25 décembre 1982 portant adhésion de l’Algérie à la convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction ; (CITES) signée à Washington le 3 mars 1973 ;
Décret n° 93-285 du 9 joumada Ethania 1414 correspondant au 23 novembre 1993 fixant la listes des espèces végétales non cultivées protégées complété par le décret n°95-143 du 26 août 1995.
Décret exécutif n°95-429 du 23 Rajab 1416 correspondant au 16 décembre 1995 fixant les conditions et les modalités de délivrance d’autorisation pour la production, la détention, la cession, l’utilisation, le transport, l’importation, et l’exportation des espèces végétales non cultivées.
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Posté Le : 11/11/2014
Posté par : ecologie
Source : dgf.org.dz