Algérie

Les responsables fixent le 30 juin pour finaliser l'assainissement: De vieux bus continuent à circuler



L'interdiction de circulation des vieux bus, notifiée par les autorités de la ville, et qui devait entrer en vigueur à compter d'hier, n'a pas été intégralement appliquée par les transporteurs. Ainsi, hier matin, de vieux engins étaient encore visibles dans les stations de transport urbain. Ils étaient moins nombreux, mais il y en avait quand même. Et comme l'avait récemment souligné le directeur des Transports de la wilaya, cette situation sera probablement prise en charge par des équipes de contrôle de la direction des Transports qui «procéderont à des vérifications sur le terrain de cette catégorie de véhicules, qui seront automatiquement mis en fourrière, au cas où il sera constaté des anomalies techniques (portes défectueuses, saleté, absence de vitres ou de sièges, etc.)». Questionné sur l'évolution de ce problème, le directeur des Transports nous a précisé que «depuis la décision d'interdiction prononcée en mai dernier, ce sont 22 véhicules de modèles anciens, qui ont été remplacés par leurs propriétaires. Dans les quinze jours qui suivent, 40 autres seront également remplacés, les finalisations des achats étant en cours. Au 30 juin, dit-il, il n'y aura plus, en principe, ces vieilles épaves qui enlaidissent la ville et polluent l'environnement». Ce qui laisse sous-entendre qu'un délai supplémentaire serait accordé par les autorités, ceci d'abord pour ne pas pénaliser les usagers par un retrait brutal d'un nombre tout de même important de bus, ce qui risque de provoquer des bousculades et des chaînes interminables, et laisser un peu plus de temps aux transporteurs, pour terminer les démarches d'acquisition d'autres véhicules. A noter que le tout nouveau bureau du syndicat des transporteurs, élu le 10 juin passé, précise «qu'il s'est déjà attelé à résoudre ce problème». Pour rappel, les représentants des transporteurs qui se sont rencontrés à cette date avec une délégation de l'Union nationale venue spécialement d'Alger, qui a assisté à l'élection du nouveau bureau, se sont élevés contre «une décision locale» qu'ils estiment «unilatérale et arbitraire, car non appliquée dans les autres wilayate». Pour rappel, cette interdiction de circuler prononcée par les autorités de la wilaya a été décidée après un accident mortel survenu en avril à l'avenue Kitouni Abdelmalek, où un jeune garçon a été écrasé par un vieux bus.


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