Algérie

Les résidents vivent le calvaire



Les résidents de la cité DNC de la sortie ouest de Relizane, vivent le calvaire et ce, depuis plus de deux mois, en raison du réseau de l'évacuation des eaux usées qui a été bouché à l'angle de la rue, non loin du siège de l'association des diabétiques.Après réclamation, le réseau en question a été ouvert pour être débouché par les services concernés, mais depuis, le passage de cette rue aux passants et automobiles est difficile car les eaux stagnantes dégagent une odeur nauséabonde. Des eaux usées, qui inondent la cour de leur immeuble et qui pénètrent jusqu'à la cage d'escalier, mettent en danger la santé des résidants.
La situation est plus que grave, puisque les eaux usées risquent de s'infiltrer dans le réseau d'eau potable et favoriser les maladies à transmission hydrique. Dépités, les représentants des habitants, qui se sont rendus à notre rédaction, estiment que la situation est plus dramatique en été qu'en hiver. En été, il serait aisé d'imaginer l'étendue de ce problème d'hygiène qui engendrera son lot de rongeurs et d'insectes.
Situé également à proximité de l'école des 150-Logements ex-DNC, cet immeuble de 5 étages et son environnement se distinguent par leur vétusté et leur aspect lugubre et à l'approche de la rentrée sociale prévue ce mercredi.
"Je ne sais pas qui est habilité à gérer cet immeuble que j'habite depuis les années 90 en tant qu'enseignant à la retraite", s'interroge Nour Eddine D., l'un des résidents du bloc. Les représentants des habitants affirment, par ailleurs, "qu'ils ont frappé aux portes de tous les services susceptibles d'être concernés par ce grave problème d'hygiène, comme l'Office national de l'assainissement, la Protection civile et les organismes gestionnaires des immeubles, mais en vain".
Comme dernier recours, une lettre a été adressée, il y a environ une semaine, au président de l'APC de Relizane dans l'espoir de le voir réagir. "Depuis les dernières intempéries, notre cité est constamment inondée par les eaux pluviales et le refoulement des eaux usées dû à l'obstruction du réseau d'assainissement.
Les eaux qui stagnent dans le vide sanitaire dégagent des odeurs nauséabondes qui rendent la vie intenable dans cette cité", décrivent-ils.
Devant cet état de fait, les habitants de la rue s'interrogent sur la solution de ce problème et à qui incombe la responsabilité : l'ONA ou l'APC ' Une chose est sûre, les deux se rejettent bien la balle.

E. Y.


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