Algérie

Les résidents réclament les aménagements extérieurs



? De nombreuses cités sont laissées sans aménagements durant des années à Draâ El-Mizan, a-t-on constaté. C'est le cas de la cité des 250-Logements, réalisée au début des années 2000 à la zhun de Draâ El-Mizan (sud de Tizi Ouzou).Ses résidents ont pris possession de leurs appartements depuis près d'une dizaine d'années sans qu'aucun aménagement extérieur soit fait. Il s'agit notamment des accès qui mènent aux immeubles qui sont dans un état d'abandon total.
"Ce n'est pas la première fois que nous soulevons ce problème aux autorités. Ils ne sont ni bitumés ni entretenus. En hiver, c'est la boue. En été, c'est la poussière. Les nuages de poussière qui s'élèvent dans le ciel au passage de véhicules nous condamnent à ne pas ouvrir nos fenêtres même avec ces grandes chaleurs", signale Rachid, résident de l'un des immeubles.
Dernièrement, 132 logements, situés dans le même site, ont été attribués. Leurs occupants sont confrontés à la même situation. Selon un membre de l'association de ce quartier, une doléance a été remise au wali en mars 2020. Mais, dit notre interlocuteur, rien n'a été encore décidé au sujet des aménagements de ce quartier.
"Certes, nous menons des opérations de nettoyage. Mais au bout de quelques jours, c'est le retour à la case départ. C'est-à-dire des monticules de déchets en tout genre remplacent les décharges éradiquées", souligne un autre habitant.
Par ailleurs, les résidents de cette cité ajoutent que l'éclairage public est inexistant. "Il y a certains lampadaires qui sont opérationnels. Mais c'est insuffisant pour une cité de 250 logements. D'ailleurs, dès la tombée de la nuit, notamment en hiver, personne n'ose sortir de peur d'être agressé ou attaqué par les chiens errants. Nous demandons un réseau d'éclairage public qui répond aux normes", dit un autre habitant de ce quartier.
Les résidents souhaitent que leurs appels soient entendus. "Nous espérons qu'une réponse à notre doléance nous sera notifiée avant l'arrivée de l'hiver", note Saïd, un autre habitant du quartier. En outre, il y a lieu de signaler qu'en contrebas de cette cité, les logements squattés en mai 2001 lors des événements du printemps noir ne sont pas encore raccordés aux réseaux de gaz et d'électricité, alors que les conduites d'assainissement rejettent les eaux usées en plein air.

O. G.


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