Décrié, l'état du réseau routier à travers l'ensemble de la ville de Relizane continue d'alimenter les discussions et la chronique. D'autant plus que les timides opérations de "replâtrage" d'une infime partie d'un réseau crevassé de partout se transforment en un véritable flop et gaspillage d'argent du contribuable.Pour preuve, la réhabilitation de la chaussée de la cité des 288 logements individuels, sise à la nouvelle ville Adda-Benada de Relizane, réalisée sans coordination ni suivi des techniciens du maître de l'ouvrage, à savoir la commune de Relizane, est mise à nu par deux fuites d'eau, causant des désagréments, notamment en temps de pluie, aux habitants du quartier.
Face à cette situation tragi-comique, une question se pose : les chargés du "service fait" ont-ils avalisé les travaux ' Les services concernés de la commune sont appelés à revoir leur copie et à procéder non seulement au colmatage mais aussi à la remise en l'état du tronçon défectueux d'une route "rénovée" au prix fort.
Les travaux sur les routes principales et celles de la cité des 288 logements individuels sont à l'arrêt pour un problème d'avenant. En attendant la réhabilitation de cette cité, ses résidents interpellent le nouveau wali et lui demandent d'instruire cette entreprise à finir les travaux avant la saison des pluies.
L'Etat a débloqué des sommes faramineuses lors des deux derniers programmes quinquennaux pour l'amélioration du cadre de vie du citoyen, mais certaines régions et cités populaires attendent toujours et souffrent le martyre.
E. Yacine
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Posté Le : 29/10/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : E Yacine
Source : www.liberte-algerie.com