Algérie

Les résidents éprouvés par des problèmes multiples



Les habitants de la cité des 3000 logements AADL (Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement) de Bir Ensa, à la sortie est du chef-lieu de la wilaya de Sétif, ont, dans une lettre adressée au wali, exposé plusieurs problèmes qui, au quotidien, leurs empoisonnent la vie. En effet, la correspondance signée par le président de l'association a fait part de l'absence de réseau des trois opérateurs de téléphonie mobile par endroits et sa faiblesse dans d'autres. Sur un autre volet, ils ont souligné l'absence de lignes de téléphonie fixe et d'internet dans les sites livrés dernièrement. L'autre problème auquel les habitants font face est lié à la sécurité des usagers de la route ainsi que la réalisation du rond-point. Par ailleurs, les représentants des habitants de la nouvelle cité ont appelé le premier responsable de la wilaya à se pencher davantage sur les problèmes inhérents à la scolarité de leurs enfants.À cet effet, ils ont rappelé que le projet de réalisation d'une école primaire enregistre du retard. En outre, ils ont souligné l'absence de raccordement aux réseaux de gaz et d'approvisionnement en eau potable, l'absence totale d'un lycée, ce qui oblige les lycéens de la cité à parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre les lycées du chef-lieu de la commune de Sétif. Côté santé, les rédacteurs de la correspondance ont indiqué qu'"il est inconcevable qu'une cité de 3000 logements ne dispose même pas d'une salle de soins". Il a été signalé l'absence de ralentisseurs et de plaques de signalisation routière dans la cité et des routes la longeant, tout en déplorant le manque de transport en dépit des promesses de l'ex-wali Belkateb.
"Pour désenclaver notre cité et mettre fin au problème de transport, l'ancien wali de Sétif Mohamed Belkateb nous a promis de renforcer la ligne existante par une nouvelle ligne de l'entreprise de transport urbain de Sétif (ETUS)." L'absence d'un arrondissement de sûreté urbaine, d'une antenne de l'APC, d'un bureau de poste inquiètent aussi les habitants de la cité. "Nous avons appris que la cité devrait être équipée de plusieurs structures administratives d'utilité publique, cependant cela fait plusieurs mois que nous occupons la cité, en vain.
Parler de terrains et de structures pour le secteur de la jeunesse et des sports est une chimère", lâche un représentant des habitants, avant de lancer : "Notre cité ressemble beaucoup plus à une cité universitaire ou à un dortoir. Pour acheter un sachet de lait ou une baguette de pain, nous sommes obligés de nous rendre en ville. Ce n'est pas normal !" Sur un autre volet, on a aussi évoqué les fréquentes pannes des ascenseurs qui, selon des habitants, sont dues à la mauvaise qualité des appareils.
Le problème des paraboles constitue aussi un autre casse-tête car, esthétiquement, il balafre les façades. "Le cahier des charges n'a pas été respecté par l'agence. Au niveau des autres cités AADL à travers les quatre coins du pays, les paraboles sont installées par l'agence. Nous ne comprenons pas pourquoi à Sétif, ces équipements n'ont pas été installés", a fulminé un autre habitant de la cité, qui a déploré ce qu'il qualifie de gestion inefficace de la part de la société qui a été, selon lui, imposée pour gérer la cité sans pour autant assurer les services désignés, pourtant payée rubis sur l'ongle. La qualité des travaux de construction est une autre paire de manches. Nous y reviendrons.
FAOUZI SENOUSSAOUI


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