Algérie

Les résidents en attente de structures d'accompagnement



Alors que dans le plan global de la cité 1 000-Logements sociaux locatifs, communément appelée cité Cosider, située sur la RN30 menant vers Boghni, des équipements publics tels que des écoles primaires, un CEM et un lycée y sont prévus, pour le moment, seule une école primaire a vu le jour. Selon une source au fait du dossier de ce projet structurant, auquel sont ajoutés 500 logements AADL, le choix des terrains pour la réalisation du collège et du lycée a déjà été effectué, puisque leur implantation est prévue dans le plan d'occupation du sol. "Il faudra attendre les procédures administratives inhérentes à ces deux projets, entre autres l'établissement des cahiers des charges, les consultations et le choix des entreprises", a expliqué une source proche du projet. Ainsi, jusqu'à ce jour, les collégiens et les lycéens sont contraints de se déplacer à pied jusqu'aux établissements, où ils sont inscrits en dehors de leur lieu de résidence. "Pour nos enfants inscrits au primaire, ils sont pris en charge. Mais, pour les autres, le problème se pose toujours. Nos enfants vont à pied jusqu'au CEM Mohamed-Chihaoui de la nouvelle ville, où ils sont inscrits dans des classes surchargées, eu égard au nombre effarant de collégiens qui viennent des cités environnantes, tandis que les lycéens vont jusqu'aux lycées de la ville, alors que certains d'entre eux font plus de 5 km pour arriver au technicum Oudni-Aomar, en dehors du centre-ville", déplore Hocine, un parent d'élève. À noter que le mois de novembre prochain le relogement de centaines de familles est prévu dans le deuxième quota de logements sociaux.Ce qui compliquerait davantage la situation des élèves déjà scolarisés ailleurs. "Nous ne savons pas si l'école primaire implantée dans le site des logements AADL sera opérationnelle. Certes, cet établissement est achevé, mais il ne faut pas oublier les procédures administratives pour sa mise en service, notamment l'affectation des enseignants et l'élaboration de sa carte pédagogique", estime un autre parent d'élève de la cité Maâmar, dont le nom figure sur la liste des bénéficiaires du deuxième quota de logements sociaux. En outre, les résidents se demandent si d'autres édifices publics sont inscrits dans ce projet, tels qu'une salle de soins, un foyer pour jeunes, un stade de proximité et une antenne de mairie.
"La cité 1 000-Logements sociaux et les 500 logements accueilleront plus de 7 500 habitants à raison de cinq personnes par logement. C'est dire que c'est presque une ville entière. Pour le moment, les transporteurs assurent la liaison entre notre cité et la ville. Tous les commerces y existent. Si les autres structures y sont réalisées tels une antenne de mairie, une salle de soins, un terrain de sport et surtout un lycée et un CEM pour nos enfants, nous n'aurons plus besoin de faire des déplacements jusqu'au centre-ville", pense Saïd, membre du comité de cette nouvelle cité, occupée depuis août 2020.

O. Ghilès


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