Algérie

Les réserves prouvées de l'Algérie en or évaluées à 100 tonnes Le ministre de l'énergie et des Mines l'a déclaré hier



Les réserves prouvées de l'Algérie en or évaluées à 100 tonnes                                    Le ministre de l'énergie et des Mines l'a déclaré hier
Dans un entretien accordé au Quotidien d'Oran, paru dans son édition d'hier, le ministre de l'Energie et des Mines a fait savoir que les réserves prouvées de l'Algérie en or atteignent quelque 100 tonnes, des quantités appelées à augmenter à la faveur de l'intensification de l'exploration. «On a une centaine de tonnes d'or dont on est certain, ce qui veut dire une exploitation de cinq tonnes par an sur 20 ans.» «C'est quand même pas mal. C'est ce qui est connu et sûr. Mais ce qui est inconnu est probablement plus important», a indiqué Yousef Yousfi. Ce dernier a ajouté que l'Algérie compte intensifier l'exploration par ses propres moyens mais aussi avec des partenaires étrangers pour augmenter ses réserves aurifères. L'Algérie dispose d'un seul gisement d'or en production, Tirek-Amesmessa, situé dans la riche région aurifère de l'Ahaggar, dans la wilaya de Tamanrasset. Mais actuellement, cette mine produit au ralenti après le retrait de GMA Ressources, son partenaire australien dans ce projet.La production d'or de ce gisement a atteint une tonne en 2009, au plus haut de sa production. GMA Ressources avait annoncé en octobre 2011 son retrait, pour des contraintes financières, de Tirek-Amesmessa qu'il avait pourtant présenté en 2010 comme l'un des plus importants gisements d'or en Afrique. Il avait investi 33 millions d'euros dans la mine d'Amesmessa sans pour autant amortir ses investissements qu'il ne pouvait pas, en tout état de cause, augmenter malgré l'importante hausse des prix de l'or sur les marchés internationaux, selon le communiqué qu'il avait alors diffusé. Le groupe Sonatrach, qui a repris les actions de GMA dans la mine, assure actuellement seul et avec ses propres moyens la production, dans l'attente de trouver un nouveau partenaire. Le groupe qatari, Qatar Mining, est bien placé pour devenir ce futur partenaire, selon des sources citées par la presse. Sans nommer le groupe australien, le ministre a critiqué les investisseurs étrangers qui ont exploité de nouvelles mines en Algérie. «Nous avons de nouvelles mines que nous voulons développer, malheureusement nous n'avons pas choisi les bons partenaires», a-t-il dit en allusion, entre autres, au groupe australien. «Ce sont de petites sociétés qui sont venues pour essayer de faire de bonnes affaires, et elles n'ont pas les moyens techniques nécessaires pour développer ces mines d'une façon rationnelle et d'une manière qui puisse assurer la sécurité des populations et la protection de l'environnement», a expliqué le ministre. Après ces mauvaises expériences, l'attribution par le ministère de l'Energie et des Mines des permis d'exploitation minière se fait d'une «façon rigoureuse», dira en substance le ministre. M. Yousfi a, par ailleurs, fait savoir que l'Algérie allait reprendre langue avec les
Sud-Africains pour l'exploration du diamant dans la région de l'Ahaggar.
S. B.


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