Les «rescapés» d'Oum Durman jouent les guides

Le capitaine de la sélection algérienne de football Madjid Bougherra, son coéquipier Hassan Yebda et le gardien de but Mohamed Amine Zemamouche vivent les barrages qualificatifs pour la coupe du monde pour la 2e fois de leur carrière, d'où la grande responsabilité qui leur incombe avant d'affronter le Burkina Faso.En effet, les trois éléments sont les seuls «rescapés» du fameux match barrage ayant opposé les Verts à la sélection égyptienne en 2009 à Oum Durman (victoire 1-0), au terme duquel l'Algérie avait retrouvé le grand rendez-vous footballistique planétaire après une absence de 24 ans. Du coup, les trois éléments en particulier, les deux premiers cités se retrouvent contraints de jouer le rôle des guides avec leurs coéquipiers, dont la plupart n'ont pas l'expérience d'échéances aussi importantes. Une mission qu'ils accomplissent d'ailleurs avec succès et aussi honneur, comme tient à le souligner Bougherra : «Il est de notre devoir d'encadrer ces jeunes joueurs et les aider à décrocher le billet qualificatif pour le Mondial. On a un groupe qui ne manque pas de détermination ni de volonté pour relever le défi, et notre présence Yebda et moi parmi ces joueurs, devra le conforter sur le plan moral». «Il n'y a pas que nous deux qui essayons d'encadrer cette jeune génération, car même d'autres anciens, à l'image de Mesbah et Lacen sont là pour nous aider dans notre mission», ajoute t-il. Pour sa part, Yebda estime que le contexte de ces barrages est différent avec le rendez-vous algéro-égyptien de 2009 sur la terre soudanaise. «Il n'y a pas lieu de comparer les deux barrages car en 2009, la qualification se jouait sur un seul match et sur un terrain neutre. Ce n'est pas le cas cette fois, puisque on est obligé de passer par deux rencontres pour espérer se qualifier au Brésil. Et puis, les sensibilités qui existaient entre nous et les Egyptiens faisaient de la rencontre d'Oum Durman très spéciale».