Algérie

Les représailles sont monnaie courante Actualité : les autres articles


Les représailles sont monnaie courante                                    Actualité : les autres articles
Le problème majeur de la corruption en Algérie se trouve au niveau des institutions», assène Mostefa Atoui, coordonnateur de la cellule, avant de déclarer : «Tayeb Belaïz dit que la justice est indépendante. Il lance même un défi. Nous lui prouverons que la justice est instrumentalisée.»
Face à l'immobilisme des institutions, de la société civile et des partis politiques, la Cellule nationale de lutte contre la corruption et la protection des deniers publics (CNLCCPDP) va, à travers l'étude réalisée par ses soins, lancer un travail de sensibilisation.
M. Atoui affirme que «la Laddh souhaite donner une voix au citoyen pour le sortir de l'anonymat et le protéger». En second lieu, poursuit-il, «nous voulons participer au renforcement de la législation en la matière». Plus loin, le conférencier n'hésite pas à qualifier la passivité de l'Etat de «responsable de la prolifération de la corruption» à toutes les échelles de l'administration. Selon lui, «la dernière hausse des salaires, la rémunération des députés et sénateurs, l'octroi aux jeunes de crédits Ansej sont autant d'exemples similaires à la corruption, puisque le but recherché est de gagner la paix sociale».
«L'absence de volonté politique du gouvernement traduit l'encouragement de ce fléau», assène-t-il. Et d'indiquer : «Des enfants de membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption ont plongé dans des affaires de malversation. En plus, la composante de cette commission a été nommée par le gouvernement et personne ne représente la société civile.» Pour sa part, maître Bouchachi explique : «N'importe qui peut s'adresser à la Laddh. Ce que nous pouvons réaliser à notre niveau, ce n'est qu'une fois que le dossier prouve un cas de corruption, nous alertons le procureur de la République territorialement compétent. De cette manière, nous pouvons protéger le citoyen.» Toutefois, «les instances internationales peuvent être sollicitées si, localement, les conclusions de la justice ne sont pas satisfaisantes», ajoute M. Bouchachi. Il souligne : «L'Algérie a ratifié des conventions et accepté le droit de regard de ces instances (') Nous ne demandons ni l'aide des Etats-Unis ni celle de la France.»
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