Algérie

Les réponses de Bedoui...



96 Algériens ont été déclarés "disparus"suite à leur tentative d'immigration illégale et 119 corps de migrants illégaux ont été repêchés sur les côtes algériennes en 2018, selon les chiffres fournis, hier, par le ministre de l'Intérieur Noureddine Bedoui.96 Algériens ont été déclarés "disparus"suite à leur tentative d'immigration illégale et 119 corps de migrants illégaux ont été repêchés sur les côtes algériennes en 2018, selon les chiffres fournis, hier, par le ministre de l'Intérieur Noureddine Bedoui.
Dans son bilan annuel, le MDN a indiqué que 3.983 tentativesd'émigration clandestine ont été déjouées en 2018. "Les comités dewilayas chargés du dossier (de lamigration illégale) ont enregistrédurant l'année 2018, 119 corps repêchésde la mer dont une majorité nesont pas partis d'Algérie.
Ils ont étéramenés vers nos côtes par les courants",a affirmé hier le ministre lorsde son discours d'ouverture de laConférence nationale sur l'immigrationillégale à Alger.Selon Bedoui, "96 jeunes sont partisen cachette et ne sont plus réapparusjusqu'à ce jour" en 2018. Il a ajoutéque des dizaines de haragas ont étésauvés en haute mer et d'autres ont été "empêchés d'entreprendre cette dangereuse aventure".
334 trafiquants présentés à la justice
Ces données, selon M. Bedoui, "reflètent l'ampleur du drame et sa dangerosité" et poussent à "répondre à denombreux questionnements pourexpliquer la situation et analyser les mécanismes et facteurs de progression de ce phénomène". "Comment ces jeunes peuvent-ils entreprendre cette aventure, l'organiser, la planifier en rassemblant le matériel et l'argent nécessaires et se retrouver à un endroit précis, à un moment précis alors qu'ils viennent de différentes wilayas '", s'est interrogé le ministre de l'Intérieur.
Pour lui, "un tel travail n'est pas le fruit du hasard" mais celui d'une "planification méticuleuse" par les trafiquants ou "réseaux de trafic de migrants", Les efforts fournis par les services de sécurité dans leur lutte contre l'immigration illégale ont permis "d'ouvrir 200 affaires en justice et de présenter 344 personnes aux autorités judiciaires durant l'année 2018, dont 24 ont été condamnés à plusieurs annéesde prison ferme", a révélé le ministre.
Réseaux sociaux et chansons du « désespoir », causes du phénomène
Pour le ministre de l'Intérieur, les nombreux cas d'immigration illégale d'Algériens "ne relèvent pas de conditions économiques et sociales défavorables au vu des postes de travail et opportunités d'investissement qui existent". Il s'agit, selon lui, et "dans la plupart des cas", de "recherche d'élévation sociale et de gains rapides". Le ministre a mis en cause les réseaux sociaux qui ont eu "un grand impact dans la promotion (de la harga)".
"Les réseaux sociaux sont devenus l'espace préféré des trafiquants et organisateurs des voyages de - harga -", a-t-il affirmé, révélant que "51 pages spécialisées dans la promotion de l'immigration illégale ont étéidentifiées sur Facebook. Certains deleurs administrateurs ont été identifiés et des dossiers judiciaires ont étépréparés contre eux".Certaines chansons "emplies de désespoir" sont également pointées du doigt par Noureddine Bedoui. Les auteurs de ces chansons "ne se rendentpas compte de leur dangerosité et de l'ampleur des dégâts qu'elles causent, ni le nombre de vie qui peuvent être perdues à cause d'elle", selon lui. Bedoui a également mis en cause "ceux qui profitent des tribunes de l'information pour promouvoir un discours de désespoir et d'incitation à la - harga -".
Pour lutter contre le fléau de l'immigration illégale, Noureddine Bedoui aexpliqué que les autorités algériennes comptaient sur la sensibilisation "sur le danger (de la migration illégale), son inutilité et la douleur qu'elle engendre" ainsi que l'explication aupublic des "efforts fournis par lesautorités publiques pour améliorer le niveau de prise en charge, notamment en ce qui concerne le logement et l'emploi".Parmi les mesures concrètes prises par l'Etat en faveur des jeunes, Noureddine Bedoui a cité les "40 %des logements sociaux qui sont consacrés aux jeunes de moins de 35 ans".
Dans son bilan annuel, le MDN a indiqué que 3.983 tentativesd'émigration clandestine ont été déjouées en 2018. "Les comités dewilayas chargés du dossier (de lamigration illégale) ont enregistrédurant l'année 2018, 119 corps repêchésde la mer dont une majorité nesont pas partis d'Algérie.
Ils ont étéramenés vers nos côtes par les courants",a affirmé hier le ministre lorsde son discours d'ouverture de laConférence nationale sur l'immigrationillégale à Alger.Selon Bedoui, "96 jeunes sont partisen cachette et ne sont plus réapparusjusqu'à ce jour" en 2018. Il a ajoutéque des dizaines de haragas ont étésauvés en haute mer et d'autres ont été "empêchés d'entreprendre cette dangereuse aventure".
334 trafiquants présentés à la justice
Ces données, selon M. Bedoui, "reflètent l'ampleur du drame et sa dangerosité" et poussent à "répondre à denombreux questionnements pourexpliquer la situation et analyser les mécanismes et facteurs de progression de ce phénomène". "Comment ces jeunes peuvent-ils entreprendre cette aventure, l'organiser, la planifier en rassemblant le matériel et l'argent nécessaires et se retrouver à un endroit précis, à un moment précis alors qu'ils viennent de différentes wilayas '", s'est interrogé le ministre de l'Intérieur.
Pour lui, "un tel travail n'est pas le fruit du hasard" mais celui d'une "planification méticuleuse" par les trafiquants ou "réseaux de trafic de migrants", Les efforts fournis par les services de sécurité dans leur lutte contre l'immigration illégale ont permis "d'ouvrir 200 affaires en justice et de présenter 344 personnes aux autorités judiciaires durant l'année 2018, dont 24 ont été condamnés à plusieurs annéesde prison ferme", a révélé le ministre.
Réseaux sociaux et chansons du « désespoir », causes du phénomène
Pour le ministre de l'Intérieur, les nombreux cas d'immigration illégale d'Algériens "ne relèvent pas de conditions économiques et sociales défavorables au vu des postes de travail et opportunités d'investissement qui existent". Il s'agit, selon lui, et "dans la plupart des cas", de "recherche d'élévation sociale et de gains rapides". Le ministre a mis en cause les réseaux sociaux qui ont eu "un grand impact dans la promotion (de la harga)".
"Les réseaux sociaux sont devenus l'espace préféré des trafiquants et organisateurs des voyages de - harga -", a-t-il affirmé, révélant que "51 pages spécialisées dans la promotion de l'immigration illégale ont étéidentifiées sur Facebook. Certains deleurs administrateurs ont été identifiés et des dossiers judiciaires ont étépréparés contre eux".Certaines chansons "emplies de désespoir" sont également pointées du doigt par Noureddine Bedoui. Les auteurs de ces chansons "ne se rendentpas compte de leur dangerosité et de l'ampleur des dégâts qu'elles causent, ni le nombre de vie qui peuvent être perdues à cause d'elle", selon lui. Bedoui a également mis en cause "ceux qui profitent des tribunes de l'information pour promouvoir un discours de désespoir et d'incitation à la - harga -".
Pour lutter contre le fléau de l'immigration illégale, Noureddine Bedoui aexpliqué que les autorités algériennes comptaient sur la sensibilisation "sur le danger (de la migration illégale), son inutilité et la douleur qu'elle engendre" ainsi que l'explication aupublic des "efforts fournis par lesautorités publiques pour améliorer le niveau de prise en charge, notamment en ce qui concerne le logement et l'emploi".Parmi les mesures concrètes prises par l'Etat en faveur des jeunes, Noureddine Bedoui a cité les "40 %des logements sociaux qui sont consacrés aux jeunes de moins de 35 ans".


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