Algérie

Les remises de peine prétexte de récidive L'INSECURITE A ATTEINT UN SEUIL INQUIETANT


L'amélioration du quotidien des détenus et les remises de peine dont bénéficient la plupart d'entre eux à l'occasion des fêtes nationales et religieuses, les encouragent et poussent souvent à recommencer.
Alors que des dizaines, voire des centaines de milliers d'Algériens souffrent et réclament de meilleures conditions de vie pour améliorer leur quotidien, les repris de justice vivent, eux, dans l'opulence et disposent de toutes les commodités pour purger leur peine. Les prisons dorées et surtout les remises de peine qui leur sont accordées à l'occasion des fêtes religieuses ou nationales, les encouragent et poussent la plupart d'entre eux à recommencer.
La prison est devenue pour eux un second foyer qu'ils quittent en été et retrouvent, aussitôt, trois ou quatre mois après pour passer l'hiver au chaud. Jadis, pour payer leur dette à la société, les détenus étaient affectés à des tâches d'utilité publique.
Les récidivistes étaient envoyés à Saïda et les localités limitrophes, pour la culture de l'alpha. Les prisonniers auteurs de crimes ou de délits graves leur ayant valu de très lourdes condamnations étaient expédiés, quant à eux, soit à la prison de Lambèse, soit carrément au sud du pays pour effectuer des travaux forcés durant toute la durée de leur peine. Le régime carcéral a changé depuis. Au lieu de purger leur peine en travaillant et en se consacrant à des tâches d'utilité publique, les condamnés passent le plus clair de leur temps à se reposer et s'engraisser aux frais de la société et du contribuable. Au motif que les condamnés ont, aussi, des droits et pour plaire aux ONG et associations des droits de l'homme, l'Etat a amélioré leur quotidien, en modernisant les prisons et en les dotant de toutes les commodités dignes des «hôtels 3 étoiles». Ce qui explique la hausse de la délinquance et des délits ayant souvent pour cible les personnes sans défense. Les services de sécurité ont du mal à venir à bout de ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur et menace l'ordre et la quiétude des citoyens qui sont nombreux à se plaindre, qui pour le vol de son portable, qui pour une tentative d'agression qui fort heureusement a créé plus de peur que de mal. N'ayant ni foi ni loi, de petits voyous s'attaquent à tout ce qui bouge, souvent en pleine journée et devant de nombreux témoins pour terroriser les citoyens, voire imposer leur loi.
Ces scènes sont devenues, hélas, légion et n'épargnent aucun quartier, particulièrement les rues commerçantes de la capitale. Des bandes rivales, à l'instar de celles qu'on montre au cinéma ou à la télévision, provoquent parfois la panique, en réglant leurs comptes à coups de couteaux ou de barres de fer, ne se souciant ni des passants ni des conséquences en plein jour, ne se souciant pas des passants, créant la panique en s'affrontant à coups de sabres ou de barres de fer pour des histoires de drogue ou d'empiètement de territoire. Certaines rues sont devenues de véritables coupe-gorge tant les agression en ces endroits sont fréquents et les victimes nombreuses. Au lieu de les arrêter et les expédier à Serkadji, El Harrach ou Berrouaghia, on ferait mieux de les envoyer dans le Sud pour purger leur peine et payer leur dette à la société, en construisant un second Barrage vert ou en participant à la construction de la route transsaharienne. C'est à ce titre que l'on dissuadera les détenus de tous bords et les empêchera de nuire, car ils ont fait beaucoup de mal à la société et cette dernière ne supporte plus leurs agissements.
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