Algérie - Algérie-France

Les relations économiques entre l’Algérie et la France sont particulièrement denses.



En 2020, la France se plaçait ainsi comme le 2e fournisseur et 2e client de l’Algérie en termes d’échanges commerciaux. La France serait également le 1er investisseur hors hydrocarbures, les entreprises françaises étant présentes dans les secteurs des transports, de l’automobile, de l’agroalimentaire, de la banque/assurance, et de la pharmacie.

Commerce : L’Algérie, un partenaire important de la France

Avec 6,9 Mds EUR d’échanges commerciaux en 2020, l’Algérie est un partenaire économique important de la France. Dans le contexte du ralentissement économique provoqué par la crise sanitaire, et de la mise en place de barrières tarifaires et non-tarifaires, les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie ont marqué un net ralentissement en 2020 (-24 %, dont -15 % pour les exportations françaises), une tendance confirmée au 1er semestre 2021 (-2 %, dont -18 % de nos ventes).

La dynamique est cependant la même pour les principaux partenaires de l’Algérie : ainsi, la France a conservé en 2020 son rang de deuxième fournisseur de l’Algérie avec une part de marché 10,6 %, derrière la Chine (16,8 %), mais devant l’Italie (7,1 %), l’Allemagne (6,5 %) et l’Espagne (6,2 %).

Même s’il s’est érodé au 1er semestre 2021, l’Algérie représentait en 2020 l’un de nos principaux excédents commerciaux (1,5 Md EUR, le 6e solde positif au niveau mondial). Enfin, la France est l’un des principaux clients de l’Algérie, le deuxième en 2020 (13,3 % du total des exportations algériennes), derrière l’Italie (14,7 %), mais devant l’Espagne (10 %) ou bien la Chine (5 %).

Investissement : La France, un investisseur majeur qui crée des emplois en Algérie

Les données publiées par la Banque de France font état de flux d’IDE français vers l’Algérie de 64 M EUR en 2016 et 182 M EUR en 2017, les flux d’IDE français en Algérie ont atteint 283 M EUR en 2018, situant ainsi la France en 3e position (derrière l’Italie et l’Allemagne). En 2019, ces derniers étaient en recul de 127 M EUR avant de retrouver un niveau positif à 93 M EUR en 2020.

Le stock d’IDE français en Algérie (i.e. la somme des flux, réajustée selon le taux de change) s’élève à 2,9 Mds EUR, plaçant également la France 3e, derrière les États-Unis et l’Italie. D’après la Banque de France, ces investissements sont principalement concentrés dans trois secteurs : i) les activités financières et d’assurance (36 % du total), ii) l’industrie manufacturière (29 %) – décomposable entre industrie automobile, pharmaceutique, alimentaire et chimique – et iii) les industries extractives (23 %). Ces montants ne prennent pas en compte les investissements financés auprès des institutions financières locales qui sont aujourd’hui le principal levier des investissements des entreprises françaises.

Selon les données collectées par l’enquête OFATS INSEE, on estimait en 2018 à environ 220 le nombre d’implantations françaises, c’est-à-dire les filiales avec une participation française au capital de plus de 50 %. Ce chiffre peut très facilement être doublé, en y incluant les bureaux de représentation, succursales et participations françaises de moins de 50 % dans une filiale, ainsi que les entreprises détenues et ou dirigées par des Entrepreneurs Français de l’Étranger).


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