Algérie

Les regards se tournent désormais sur la composante du nouveau gouvernement



Le PT, le RCD et le FNA aux portes de l’Exécutif A peine les élections législatives terminées et les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel, tous les regards se tournent désormais sur la composition du nouveau gouvernement. Un gouvernement qui sera appelé à diriger le pays durant ces deux années et demie qui restent du mandat présidentiel de Bouteflika et de son deuxième programme de relance économique qui s’achève en principe en 2009. Bien que des bouleversements soient attendus, il n’en demeure pas moins que le président Bouteflika ne va sûrement pas trop chambouler la pyramide institutionnelle en renouvelant sa confiance au Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, le patron du FLN, sorti de ce scrutin légèrement affaibli, mais qui «sera reconduit à 90% dans ses fonctions». La prochaine équipe gouvernementale qui gardera presque intacte son ossature actuelle, pour des raisons stratégiques liées, entre autres, au suivi des grands projets structurants lancés par le Chef de l’Etat, connaîtra, par contre, des innovations assez conséquentes, comme l’a indiqué une source crédible. Le problème des ministres FLN, élus à l’APN, trouvera sa solution dans le choix que ces derniers seront amenés à faire, par exemple, à choisir entre leur poste actuel de ministre ou celui de député. S’ils optent pour la première solution, ils devront automatiquement confier leur mandat à leurs suppléants respectifs. Le choix cornélien que doivent faire les 15 ministres du FLN dépend en grande partie du choix de la nouvelle équipe gouvernementale qui sera mise en place, après l’installation officielle de la nouvelle assemblée nationale prévue dimanche prochain. Quoi qu’il en soit, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, déposera sa démission, aujourd’hui ou demain, après la proclamation officielle et définitive des résultats des élections législatives par le Conseil constitutionnel. L’équipe gouvernementale continuera à diriger tout de même les affaires du pays jusqu’au prochain remaniement ministériel où un profond changement, comme annoncé plusieurs fois, est attendu. Cette question continuera à tarauder les esprits de nombreux observateurs dans la mesure où aucun indice sérieux n’est venu confirmer telle ou telle hypothèse. Déjà, quelques ministères de souveraineté sont assurés de changer de main à l’image de celui de Affaires étrangères qui sera confié, soit au chevronné Lakhdar Brahimi, l’ancien SG adjoint de Koffi Annan à l’ONU, soit au ministre du Travail et des Affaires sociales, Tayeb Louh. Ce dernier a eu déjà à remplacer au pied levé l’actuel ministre, Mohamed Bejaoui, lors des dernières rencontres des ministres arabes. Des postes ministériels moins stratégiques seront confiés à certains partis qui pourraient faire leur entrée dans le nouveau gouvernement, assure notre source qui ajoute que des partis comme le PT, le RCD ou le FNA, seront consultés prochainement pour leur permettre de faire leur entrée au gouvernement qui sera élargi ainsi à six formations. Si le PT ou le FNA sont sûrs de faire leur entrée au gouvernement, le RCD de Saïd Sadi, par contre, est moins sûr d’y participer en raison notamment de l’intransigeance de son chef qui a déjà goûté à cette expérience en 2000 avec les conséquences que l’ont sait. Said Farhi


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