La démocratie est en construction, l'Etat de droit est en construction, tandis que le terrorisme est promis à radicalisation malgré qu'il lui arrive de démontrer qu'il possède encore une certaine capacité de nuisance. Ceci est valable pour le monde entier, n'est-ce pas quand on voit que même les grandes puissances tiennent au sérieux la donnée de ses actions qui sont bien réelles et sur le plan international les vulnérabilités sont bien visibles. Les longues accalmies dans les pays occidentaux seraient-elles des pauses stratégiques ou des phases de désorganisation dans les rangs des groupes armés ' En tout cas, ces accalmies sur le plan international ne sont pas dues aux grandes puissances occidentales surtout, mais aux pressions insoutenables exercées par les forces de sécurité, notamment algériennes, qui ont réussi à rendre irréalisables les tentatives terroristes à créer des sanctuaires en Algérie. L'espoir que la combinaison entre la réconciliation nationale et l'usage des moyens de force, arrivé à éradiquer la violence, est toujours grand quand l'accalmie sur le terrain occidental est relativement durable, mais lui succède une déception quand celle-ci est rompue du fait que des pays occidentaux baissent la garde en croyant qu'ils n'en sont plus concernés. En réagissant comme des feux de signalisation, ils adoptent des oscillations selon le principe de la douche écossaise. L'analyse en devient moins précise et ne peut que l'être en l'absence de données. Tout serait alors possible à dire et même à soutenir. Les thèses les plus contradictoires peuvent, non pas trouver les moyens de leur validation, mais au moins ceux de leur écoute et de leur prise au sérieux en tant que possibles. Il est autant vrai de dire que les groupes armés transfrontaliers continuent à exister dans les pays arabes et africains sans cependant posséder la capacité à se saisir du pouvoir que de dire également que les pouvoirs publics dans ces pays n'arrivent pas encore à éradiquer la violence. Ce n'est certes pas une équation d'équilibre, car comment définir celui-ci si tant est qu'on veuille bien admettre qu'il y aurait équilibre. Le terrorisme est un virus qui parasite l'évaluation des rapports de force. C'est devenu une tradition dans le monde que sur le tableau de bord de la situation politico-sécuritaire clignotent les feux rouges et verts, et se succèdent ainsi les annonces de l'espoir puis de la poursuite des actions et réactions. Serait-ce ce qui passerait dans certains pays pour une impasse politique qui se traduirait par une poursuite de l'insécurité, ou alors l'impasse sécuritaire qui se traduirait par l'impasse politique ' Les pays qui en sont atteints sont-ils dans une impasse politique ou une impasse sécuritaire ' En matière de réflexion entre le champ politique et le champ sécuritaire, à l'interface entre ces champs, il n'y a pas tellement d'études menées sur le plan international. C'est dans cette interface que la réconciliation a travaillé.
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Posté Le : 01/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.lemaghrebdz.com