Algérie

Les redresseurs veulent en finir avec la crise FLN



Les redresseurs veulent en finir avec la crise FLN
Le parti ne peut pas continuer à fonctionner sans direction
Lors d'une réunion régionale tenue samedi dernier à Chlef, les redresseurs ont mis l'accent sur l'urgence de mettre fin à cette situation de blocage.
Les redresseurs lancent un SOS. Ils appellent les militants à sauver le parti de la situation de blocage. «Il faut accélérer les travaux de la session ordinaire du comité central pour choisir une nouvelle direction propre qui consacre l'égalité et préserve les intérêts du parti», indique un communiqué rendu public hier.
Lors d'une réunion régionale tenue samedi à Chlef, les redresseurs ont mis l'accent sur l'urgence de mettre fin à cette situation de blocage. Pour eux, le parti ne peut pas continuer à fonctionner sans direction. «Le bureau politique ne peut pas combler le vide que traverse le parti et ne peut pas remplacer le comité central qui est l'instance légitime», précisent les redresseurs dans le communiqué. Cet appel n'est pas le premier du genre.
A chaque rassemblement, les redresseurs invitent les militants à contribuer au renforcement des rangs du parti. «Nous devons dépasser cette crise et réunir toute la famille du FLN pour permettre au parti de retrouver sa place de leadership sur la scène nationale», insistent les redresseurs. Pour eux, le parti doit jouer son rôle et contribuer à l'aboutissement du processus de réformes. Le parti majoritaire entame son troisième mois sans tête. Depuis l'éviction du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, le 31 janvier dernier, le parti a du mal à trouver un responsable. Des concertations ont été lancées depuis cette date, sans pour autant aboutir à une sortie de crise. L'absence de l'homme de compromis a compliqué davantage la tâche. Or, cette situation de crise ne tardera pas à connaître son épilogue. Selon une source de la maison FLN, c'est le président d'honneur du parti en personne qui est intervenu pour dénouer la crise. «Il faut s'attendre à une accélération des événements durant la semaine prochaine», a indiqué notre source, selon laquelle le président d'honneur du parti aurait contacté les parties en conflit, les invitant à dépasser la crise dans les plus brefs délais. La même source ajoute que le chef de l'Etat n'aurait pas apprécié le statu quo qui règne au sein du parti depuis la destitution de l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, le 31 janvier dernier et l'incapacité des membres du comité central à élire un nouveau secrétaire général.


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