Algérie

Les recycleurs du foncier en phase de recul



Les recycleurs du foncier en phase de recul
Les dégâts occasionnés par le phénomène des constructions illicites sur l'aspect architectural de la ville de Souk Ahras et ses conséquences sur les mentalités ne sont pas à prouver, surtout qu'une pléthore d'élus, de fonctionnaires et de corps détenteurs d'outils dissuasifs, ont fini par se ranger de l'autre côté de la barrière, vu l'importance de l'aubaine.A Baoulou I et II, comme à Bendada, Hamma Loulou, Berrel Salah, Diar-Ezzerga ou encore aux POS 8, 9 et 10, des poches de bidonvilles, des extensions illicites sont encore témoins d'un grand bradage, où tout le monde trouvait son compte. Un arrangement tacite conclu entre les services de la commune, entre autres, et les auteurs de ces infractions donnait vie à ce phénomène. La délivrance des attestations pour futurs acquéreurs de logements sociaux, les routes et autres espaces vitaux concédés à des particuliers parmi la caste des privilégiés et entourloupes constatées dans le recyclage des assiettes foncières récupérées lors des différentes opérations de relogement, sont autant d'actes répréhensibles, qui persistent, certes, mais avec en contrepartie, un déploiement, on ne peut plus lucide de la part des instances concernées.Selon le dernier bilan des services de sécurité relatif à ce phénomène, 30 baraques ont été démolies dans divers endroits de la ville, avec comme démarche immédiate la mise des terrains libérés sous l'autorité des pouvoirs publics. Les services de sécurité ont, par ailleurs, relevé 49 infractions relatives à la réalisation de constructions à usage d'habitation sans permis de construire et 51 autres relatives au non-respect des normes urbanistiques. Même si pour certains récalcitrants, l'heure n'est plus aux accolades avec les promoteurs du «marché», force est de constater que d'autres récidivent et savent que leurs protecteurs ont plus d'un tour dans leur sac. Les comités de quartiers implantés depuis plus de vingt ans dans certaines agglomérations fertiles à la prolifération de ce phénomène sont au centre des critiques.Tous les témoignages apportés par les habitants des quartiers de Mezghiche, Djenene Teffeh et bien d'autres impliquent ces entités qu'ils qualifient d'illégales et corps étrangers à leur cité dans le lot de misère qu'ils subissent, à commencer par ce fléau. Z. Bilel, nous confie que le président du comité de quartier où il réside, habite actuellement la cité Berrel Salah et qu'il est le seul interlocuteur reconnu et par les services de la commune et par les autres responsables. M. Djamel, n'ira pas avec le dos de la cuillère pour déclarer ceci : «Je vous invite à établir un fichier nominatif sur les représentants des comités de quartier pour pouvoir ensuite cerner le mal.» Un recul tactique des recycleurs du foncier et des logements, car la récidive est déjà ancrée dans les esprits?.Qu'en est-il des carnets de la DRAG '


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