La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit Remaoune, veut apparemment introduire au plus vite de nouvelles réformes au système éducatif national. La ministre a en effet bien mis en évidence cette volonté lors de son allocution d'ouverture des travaux de la conférence nationale sur l'évaluation à mi-parcours de la réforme de l'école qui s'est tenue hier dans le lycée de mathématiques de Kouba.La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit Remaoune, veut apparemment introduire au plus vite de nouvelles réformes au système éducatif national. La ministre a en effet bien mis en évidence cette volonté lors de son allocution d'ouverture des travaux de la conférence nationale sur l'évaluation à mi-parcours de la réforme de l'école qui s'est tenue hier dans le lycée de mathématiques de Kouba.« Les recommandations de cette conférence seront appliquées dès la rentrée scolaire » a indiqué Nouria Benghebrit. Une appréciation qui indique combien il est urgent de pallier les insuffisances et les dysfonctionnements dont souffre l'école algérienne et qui se répercutent sur la qualité de l'enseignement.Dans son discours, la ministre a bien déclaré que « l'école est l'affaire de tous » et c'est à partir de là qu'il est impératif que tous les concernés s'impliquent dans cette réforme. « Après dix années d'application de la réforme de l'école, il a été jugé nécessaire et urgent d'évaluer l'impact des nouveautés apportés au système éducatif.La concertation nationale en direction de la communauté éducative, des partenaires sociaux et institutionnels renferme des éléments d'appréciation dont il s'agira de saisir le ses et de formaliser le saut qualitatif souhaité » a précisé la ministre. Et d'ajouter que « l'objectif de cette conférence est de rassembler les compétences des différents secteurs, de l'éducation et des secteurs partenaires, de croiser les réflexions pluridisciplinaires et multisectorielles liées aux articulations relatives à la scolarité , la formation , l'évaluation, les programmes scolaires , le management , la santé scolaire ....etc. ».C'est dire qu'il s'agit d'une évaluation exhaustive en vue d'un nouveau départ. Nouria Benghebrut n'a pas l'intention, cela dit , de remettre en cause , les réformes initiées en 2003 suite aux recommandations formulées par la commission mise en place à la demande du président de la République. La ministre a aussi plaidé pour la généralisation du pré-scolaire et la formation des formateurs.Cet conférence, dont les travaux s'achèveront aujourd'hui après donc deux jours de débats, aura à faire selon le programme cinq réflexions majeures. Il s'agit de la restitution de la consultation sur le cycle obligatoire, les programmes scolaires et les manuels, les rythmes scolaires et les programmes, Huit ateliers dont entre autres ceux relatifs à la formation des formateurs, les programmes scolaires et les mesures d'accompagnement , l'évaluation, l'orientation et les examens scolaires, l'enseignement spécialisé,écoles privées, les déscolarisations ont ainsi été mis en place.Les syndicats, invités à la conférence, se sont déclarés globalement favorables à cette évaluation. «Cette conférence est importante et on souhaite que ce soit un début et non une fin» a déclaré Messaoud Boudiba , chargé de communication au Cnapest. Mais ce membre du bureau national du Cnapest ne partage l'avis de la ministre s'agissant de la mise en oeuvre des recommandations de la conférence dès la prochaine rentrée scolaire.«Il ne faut pas se précipiter comme cela a été le cas en 2003 car la réforme nécessite beaucoup de temps et c'est pour cela que nous demandons l'organisation d'une autre conférence ». Partageant amplement l'avis du Cnapest, l'Unpef considère, par la voix de Messaoud Amraoui, « qu'il est impossible de faire l'évaluation du système éducatif en deux jours seulement. Il faut revenir aux recommandations les conférences régionales et tenir une conférence nationale ».« Les recommandations de cette conférence seront appliquées dès la rentrée scolaire » a indiqué Nouria Benghebrit. Une appréciation qui indique combien il est urgent de pallier les insuffisances et les dysfonctionnements dont souffre l'école algérienne et qui se répercutent sur la qualité de l'enseignement.Dans son discours, la ministre a bien déclaré que « l'école est l'affaire de tous » et c'est à partir de là qu'il est impératif que tous les concernés s'impliquent dans cette réforme. « Après dix années d'application de la réforme de l'école, il a été jugé nécessaire et urgent d'évaluer l'impact des nouveautés apportés au système éducatif.La concertation nationale en direction de la communauté éducative, des partenaires sociaux et institutionnels renferme des éléments d'appréciation dont il s'agira de saisir le ses et de formaliser le saut qualitatif souhaité » a précisé la ministre. Et d'ajouter que « l'objectif de cette conférence est de rassembler les compétences des différents secteurs, de l'éducation et des secteurs partenaires, de croiser les réflexions pluridisciplinaires et multisectorielles liées aux articulations relatives à la scolarité , la formation , l'évaluation, les programmes scolaires , le management , la santé scolaire ....etc. ».C'est dire qu'il s'agit d'une évaluation exhaustive en vue d'un nouveau départ. Nouria Benghebrut n'a pas l'intention, cela dit , de remettre en cause , les réformes initiées en 2003 suite aux recommandations formulées par la commission mise en place à la demande du président de la République. La ministre a aussi plaidé pour la généralisation du pré-scolaire et la formation des formateurs.Cet conférence, dont les travaux s'achèveront aujourd'hui après donc deux jours de débats, aura à faire selon le programme cinq réflexions majeures. Il s'agit de la restitution de la consultation sur le cycle obligatoire, les programmes scolaires et les manuels, les rythmes scolaires et les programmes, Huit ateliers dont entre autres ceux relatifs à la formation des formateurs, les programmes scolaires et les mesures d'accompagnement , l'évaluation, l'orientation et les examens scolaires, l'enseignement spécialisé,écoles privées, les déscolarisations ont ainsi été mis en place.Les syndicats, invités à la conférence, se sont déclarés globalement favorables à cette évaluation. «Cette conférence est importante et on souhaite que ce soit un début et non une fin» a déclaré Messaoud Boudiba , chargé de communication au Cnapest. Mais ce membre du bureau national du Cnapest ne partage l'avis de la ministre s'agissant de la mise en oeuvre des recommandations de la conférence dès la prochaine rentrée scolaire.«Il ne faut pas se précipiter comme cela a été le cas en 2003 car la réforme nécessite beaucoup de temps et c'est pour cela que nous demandons l'organisation d'une autre conférence ». Partageant amplement l'avis du Cnapest, l'Unpef considère, par la voix de Messaoud Amraoui, « qu'il est impossible de faire l'évaluation du système éducatif en deux jours seulement. Il faut revenir aux recommandations les conférences régionales et tenir une conférence nationale ».
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Posté Le : 21/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com