La réhabilitation du marché attendra encore
Les jeunes chômeurs de la commune de Hassi Messfoukh sont toujours dans l’attente de voir les promesses et les engagements des autorités communales et de wilaya se traduire sur le terrain afin de pouvoir bénéficier de locaux commerciaux devant être aménagés à l’intérieur de l’unique marché couvert existant dans la commune.
Ce dernier est exposé, depuis sa fermeture, il y a dix ans, à toutes sortes d’actes de détérioration voire même de vandalisme. Cette mesure s’était imposée vu la vétusté de la structure et l’apparition de grandes fissures sur son mur de clôture. Le marché avait même servi, il y a quelques années, de toits provisoires pour une dizaine de familles sans abris avant qu’elles ne soient relogées dans des habitations neuves, il y a deux ans de cela. Le wali d’Oran qui s’était rendu à plusieurs reprises dans cette commune pour s’enquérir personnellement de l’état de dégradation du marché, avait demandé au premier responsable de la direction de planification d’aménagement du territoire «DPAT» de préparer une fiche technique sur l’état de la structure. Cette procédure visait à faire savoir aux autorités compétentes si le marché couvert était récupérable et si son état permettait une réhabilitation ou bien une démolition totale et la réalisation d’une nouvelle structure à la place.
Le hic dans cette problématique est que les orientations et les recommandations du wali n’ont pas connu leur chemin et n’ont point été appliquées et de ce fait, le marché demeure fermé à ce jour. A savoir que l’actuel exécutif de la wilaya avait proposé de l’attribuer aux jeunes chômeurs dans le cadre du programme des 100 locaux commerciaux dont avait bénéficié chaque commune. Ainsi, cette dernière est sans marché couvert et la structure ne profite nullement aux chômeurs de la commune désirant se lancer dans l’activité commerciale.
Toutefois, les rues de Hassi Mefsoukh, servent, quant à elles, de marchés à ciel ouvert et dans l’absence d’un espace organisé ou d’une structure mise en place par les pouvoirs publics, la commune s’est transformée en un véritable bourbier pour toutes sortes d’activités de vente et d’achat et qui échappent surtout à toutes mesures de contrôles.
B. Leïla/S.A.
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Posté Le : 24/09/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com