Algérie

Les recettes des réserves de change de l'Algérie ont dépassé les 3,1 milliards de dollars en 2013



Les recettes des réserves de change de l'Algérie ont dépassé les 3,1 milliards de dollars en 2013
Les recettes des opérations de placement des réserves de change de l'Algérie ont atteint 3,155 milliards de dollars en 2013 et ce, en dépit d'une conjoncture financière internationale « difficile », a indiqué, lundi à Alger, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. Répondant aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale, lors de l'examen du rapport annuel de la Banque d'Algérie sur le développement et les tendances économiques et financières de l'Algérie, Laksaci a précisé que « le taux d'intérêt des placements des réserves de change à l'étranger a atteint 1,66 %, un taux très appréciable au regard des taux d'intérêt bas appliqués par la majorité des banques centrales étrangères ». Le gouverneur de la Banque d'Algérie a rappelé la politique de la BA en matière de gestion des réserves officielles du pays qui obéissent aux trois principes de fluidité, de sécurité et de rentabilité. En 2013, les « réserves de change algériennes ont atteint près de 194 milliards de dollars contre 190,66 milliards à la fin 2012 et 182,22 milliards de dollars à la fin 2011. Les réserves de change de l'Algérie ont reculé en juin dernier à 193,269 milliards de dollars en raison du déficit enregistré dans la balance des paiements extérieurs avec le recul des recettes pétrolières et l'augmentation croissante des importations. Le niveau élevé des réserves devrait permettre d'absorber les chocs extérieurs, a-t-il précisé, ajoutant que les réserves actuelles sont suffisantes pour répondre aux besoins de l'Algérie en matière de biens et de services importés pour les 35 mois à venir. « Les réserves de change actuelles permettent à l?Algérie de faire face aux chocs sur la balance des paiements extérieurs à court et à moyen termes, mais cette capacité à résister aux chocs se dissipera vite si les cours du pétrole restent à des niveaux bas pendant longtemps », a-t-il expliqué « Nul ne peut nier l'existence d'indices d'un éventuel choc externe en raison de la baisse des prix du pétrole à partir de 2015 », a fait savoir le gouverneur de la Banque d'Algérie. « Néanmoins, l'économie algérienne peut poursuivre sa croissance à des taux acceptables au cours des prochaines années grâce à une position financière externe robuste », a-t-il rassuré. Selon le responsable, il n'y a pas lieu de comparer entre les chocs précédents, notamment ceux de 1986 et de 1998 et l'actuel recul des prix du pétrole du fait que l'Algérie jouit d'une position financière sans précédent à la faveur d'une dette publique n'excédant pas 8% du PIB, l'un des taux les plus faibles au monde. Les indicateurs de stabilité financière actuels sont un acquis indéniable pour l'Algérie. Cependant, il est nécessaire de promouvoir les investissements dans différents secteurs économiques pour pouvoir absorber les chocs externes, a souligné le gouverneur de la Banque d'Algérie. Laksaci a fait savoir que la Banque d'Algérie recourra, à partir de 2015, au renflouement des banques ce qui permettra d'injecter de la liquidité, tout en veillant à préserver un niveau d'inflation acceptable. Concernant les bureaux de change, le gouverneur de la Banque d'Algérie a annoncé la révision du cadre réglementaire de leurs activités à partir de 2015 et l'octroi d'accréditation aux nouveaux bureaux.




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