Les mêmes scènes après chaque examen à l'école paramédicale de Djelfa. Ils sont des centaines à tenter leurs chances. Ils ne sont que quelques dizaines qui accèdent. Ils sont aussi quelques dizaines à protester et crier à ceux qui les écoutent que ceux qui ont réussi au passage ont payé de l'argent et cette fois-ci, ils avancent que la barre a atteint les 400 000 DA.L'un des protestataires criait : «Rendez-moi mon argent.» Nous lui avions alors posé la question : combien avez-vous payé ' Il répond sans détour : «Dix millions de centimes.» A qui vous avez payé cette somme ' Il ne répondra pas. Il se remet à crier devant tout le monde. Après avoir bloqué la route pendant la matinée, les protestataires se sont résignés à libérer le passage et ce, après négociation avec les officiers de la sûreté urbaine venus régler la situation. Ils libèrent alors la route aux usagers. L'un des protestataires saute par-dessus la clôture, suivi par un deuxième, un troisième et un quatrième ; ils ouvrent la porte, ce qui évitera à ce que le portail soit descellé par un autre groupe. Le personnel de l'école paramédicale déserte les lieux. Les protestataires sont en face des agents de la police présents en force sur les lieux, mais discrets. Ils étaient prêts à charger si dépassement il y a. Ils ont continué à occuper les lieux. Ce sont eux qui se sont procurés les listes des agents qui ont réussi et ils les ont collés sur le mur. Parmi les protestataires, il y a eu une personne qui a déchiré les listes. De nouvelles listes furent imprimées et collées une nouvelles fois. C'est une façon d'assurer la transparence. Ils ont durant une bonne partie de la journée occupé les lieux.
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Posté Le : 14/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djilali Harfouche
Source : www.lnr-dz.com