Algérie

Les rebelles proposent une trêve



Les rebelles proposent une trêve
«Nous sommes prêts à  un cessez-le-feu à  condition que nos frères dans les villes de l'ouest puissent s'exprimer librement et que les forces pro-Kadhafi qui assiègent nos villes se retirent», affirme Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition  dans une conférence de presse à  Benghazi peu après une rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU en Libye, le Jordanien Abdel Ilah Khatib. «Â Notre principale exigence est le départ de Mouammar Kadhafi et de ses fils de Libye » ajoute-t-il, tordant le cou aux précédentes déclarations de responsables de la  rébellion exigeaient que Kadhafi soit traduit en justice.«Notre principal objectif est d'obtenir un cessez-le-feu durable. Nous voulons un cessez-le-feu crédible, effectif et vérifiable», déclare dans une interview à  al Jazeera ce dernier tout en reconnaissant avec abordé la question d'un éventuel cessez-le-feu avec les responsables de la rébellion. Impact de la  contre-offensive de Kadhafi sur le moral des insurgés ' Fruit d'une pression des grandes puissances occidentales qui estiment que le conflit ne pourra  pas àªtre résolu par les armes et qui attendent maintenant que Kadhafi dise «Â oui » à  cette main tendue pour démarrer un processus de paix ' Offre d'une première clé de sortie au leader libyen par la coalition via les insurgés qui enregistrent défaite sur défaite et découvrent sur le tard un «Â niet » de l'Otan à  leur demande en armes ' La réponse au revirement des insurgés qui n'ont pas daigné saisir l'offre de paix qui leur a été offerte par la feuille de route de l'Union africaine reste posée. Presque autant que celle de Kadhafi. Affaibli par une cascade de défections, le leader libyen qui a laissé entendre jeudi que les opérations militaires lancées par la coalition internationale en Libye pourraient déraper, serait enclin à  ne pas faire la fine bouche pour sauver son pays d'une «Â somalisation » certaine. A défaut d'un «Â oui » de Tripoli à  Benghazi, la demande des livraisons d'armes pour se défendre formulée à  nouveau hier par le Conseil national de transition qui n'a pas remis en cause son exigence originelle, le départ de Kadhafi, pourrait àªtre exaucée.


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