Algérie

Les rebelles «houthis» prennent le contrôle de plusieurs institutions de l'Etat



Les rebelles «houthis» prennent le contrôle de plusieurs institutions de l'Etat
Les rebelles «houthis» sont sur le point de prendre le pouvoir par la force au Yémen. Hier, le siège du gouvernement, les trois stations de télévision d'Etat et le quartier général du commandement de l'armée étaient sous le contrôle des «putschistes».Les dernières informations font état de la prise du contrôle par les rebelles de plusieurs casernes militaires et institutions de l'Etat. Dans une surprenante sortie, le chef du gouvernement a, par le biais d'un communiqué, indiqué qu'il présente sa démission au peuple yéménite. Les informations en provenance de Sanaa ont indiqué que le siège du gouvernement a été encerclé par les hommes armés des «Houthis». Les mêmes sources ont ajouté que les militaires qui assuraient la garde du palais du gouvernement se sont retirés des lieux sans qu'aucun coup de feu ne soit tiré. Il est de même pour plusieurs casernes de l'armée qui sont tombées entre les mains des rebelles sans que les militaires n'interviennent. Cela intervient au moment où les Nations unies ont annoncé qu'un accord entre le gouvernement et les rebelles chiites, les Houthis, censé mettre fin aux combats entre les deux parties, mais sur le terrain la situation ne semble pas évoluer. Pour la cinquième journée consécutive, des combats continuent de faire rage entre des soldats et des rebelles dans certaines régions du pays. Les combats opposent d'un côté les rebelles chiites, qui souhaitent être associés au pouvoir, et de l'autre, les islamistes sunnites d'Al-Islah qui bénéficient du soutien de l'armée. Il y a plusieurs jours, la capitale yéménite Sanaa était assiégée par les combattants houthis. Selon les témoignages d'habitants, d'intenses bombardements ont été signalés durant toute la nuit d'hier. C'est un secteur proche du quartier général de la première division blindée et de l'université théologique d'Imam qui était visé selon les mêmes habitants. Dans un communiqué, les rebelles ont annoncé qu'ils avaient pris le contrôle du siège de la télévision publique, alors que dans la soirée, le gouvernement a décidé d'imposer un couvre-feu dans plusieurs secteurs de la capitale. Cette information est authentique, les écrans de trois télévisons d'Etat se sont «noircis» et ont cessé d'émettre depuis la nuit du samedi à dimanche. Toujours selon des témoignages en provenance du Yémen, les «Houthis» ont bloqué les routes menant vers l'aéroport international de Sanaa. Au moment où nous mettons sous presse, des combats ont mis aux prises des soldats pour et contre les rebelles au niveau quartier général du commandement de l'armée. Tard dans la soirée, les «Houthis» auraient définitivement pris le contrôle de cette institution militaire. Parallèlement à ces événements, le président yéménite n'a pas donné signe de vie. Certaines sources ont indiqué qu'il se trouvait toujours au palais présidentiel en compagnie de plusieurs leaders des partis politiques. L'ex-président du Yémen, Ali Abdellah Salah, est accusé par certaines parties politiques d'avoir une «main» dans ce qui se passe au Yémen.




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